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L’Année 2003 au masculin (2e partie)

Coupe Davis

Les finalistes de la précédente édition n’ont pas survécu aux quarts de finale. Les tenants du titre russes qui avaient déjà eu toutes les peines du monde, chez eux, lors des demi-finales 2002, à vaincre les Argentins, n’ont rien pu faire sur la terre-battue de Buenos Aires. Privés de Safin, toujours blessé, et de Youzhny (en méforme, il ne s’alignera qu’en double), les Russes ne parvinrent qu’à prendre un set sur les cinq matchs.

La France, par contre, fut plus combative mais s’inclina face à la Suisse emmenée par un super Roger Federer. Le leader helvète remporta tous ses matchs (dont le double avec le capitaine-joueur Rosset) et humilia même le pauvre Fabrice Santoro en ne lui laissant que 3 jeux dans la rencontre décisive.

Les Australiens, pourtant en déplacement dangereux en Suède, ne connurent aucune difficulté à s’imposer 5/0, de même que les Espagnols, à nouveau sur leur terre-battue, à Valence, face aux Croate.

Monte-Carlo, Rome, Hambourg

Peu en vue en début de saison, les Espagnols allaient « truster » les plus grands trophées des tournois préparatifs de Roland-Garros. A commencer par Monte-Carlo où Juan-Carlos Ferrero défendit son titre avec succès. La tête de série n° 1 connu quelques difficultés en début de tournoi face à Mantilla et Gaudio mais termina en trombe ses trois derniers matchs, écrasant Guillermo Coria 6/2-6/2 en finale.

L’Argentin, 26è mondial et vainqueur de Moya en demi-finale, n’avait plus atteint ce niveau depuis son retour après sa suspension pour dopage. Il ne fut pas, loin s’en faut, la seule surprise du tournoi puisque 10 des 16 têtes de série avaient disparus au soir du second tour. La présence en demi-finale de Vince Spadea fut plus qu’étonnante. L’Américain était, certes, déjà demi-finaliste à Indian Wells un mois plus tôt mais ses références sur terre-battue étaient quasiment inexistantes.

Deux qualifiés parvinrent en quart de finale : Alberto Martin, vainqueur de Schüttler et d’Olivier Rochus, et Filippo Volandri, un Italien classé 131è mondial et tombeur de Nalbandian. Le tout jeune Espagnol Rafael Nadal, 16 ans et 109è mondial, fit sensation en sortant des qualifications avant de battre son illustre compatriote Albert Costa.

La domination espagnole se poursuivit à Barcelone avec la victoire de Moya puis à Valence où Ferrero domina Christophe Rochus en finale. L’Auvelaisien réussissait là le plus beau parcours de sa carrière.

C’est également un Ibère, mais beaucoup moins attendu, qui allait s’imposer à Rome. Felix Mantilla, demi-finaliste à Roland-Garros en 98 et membre du top 10 cette année là, n’était que 47è mondial au début du tournoi et n’avait remporté qu’un (petit) tournoi depuis quatre ans. Vainqueur de Nalbandian, Costa, Ljubicic et Kafeïnikov à chaque fois en trois sets, il connut moins de difficultés pour battre Federer en finale.

Le Suisse, de plus en plus en progrès sur cette surface, avait auparavant éliminé l’attraction du tournoi, Volandri. A nouveau en quart de finale mais cette fois devant son public (il avait obtenu une invitation), l’Italien allait profiter du forfait de Safin pour se frayer un parcours dans le tableau dégagé.

L’autre surprise du tournoi fut le Hollandais Verkerk, issu des qualifications et vainqueur de Roddick, il atteignit également les quarts grâce à son service surpuissant.

La domination espagnole prit fin à Hambourg où un seul joueur ibère atteignit le troisième tour (à nouveau le jeune Nadal, issu des qualifications et tombeur de Moya). Mais l’invincible armada allait être remplacée par une autre puisque quatre Argentins se retrouvèrent en demi-finale. C’est Guillermo Coria qui s’imposa finalement face au surprenant Agustin Calleri. Vainqueur auparavant de Spadea, Nieminen, Youzhny, Philippoussis et Gaudio, Coria remportait là seulement son deuxième titre sur le circuit.

Calleri, pour sa part, surprit Roddick au deuxième tour avant de battre son compatriote Nalbandian en demi. Déjà vainqueur à Acapulco et finaliste à Estoril, il n’avait jamais dépassé les quarts de finale dans un Masters Series. Belle satisfaction pour Olivier Rochus, quart de finaliste après des victoires sur Costa et Henman mais une lourde défaite contre Gaudio vint ternir ce beau parcours.

Roland-Garros

Le roi de la terre, Juan-Carlos Ferrero, retrouva le trône qu’il avait dû laisser à d’autres le temps de se soigner (blessé en demi-finale à Hambourg, il avait déclaré forfait à Rome), en remportant son premier tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros. L’Espagnol est en train de se forger un palmarès hors du commun sur les courts de la Porte d’Auteuil puisqu’en quatre participations, il n’a jamais été battu avant les demi-finales (23 victoires, 3 défaites).

Tout au long de son parcours, Ferrero fut impérial, écrasant la plupart des ses adversaires avec beaucoup de facilité (surtout Mantilla qui ne lui prit que quatre jeux en huitième). Seul le Chilien Gonzalez le poussa au cinquième set dans un match très émouvant entre deux amis du circuit (ils étaient déjà opposés lors de la finale du tournoi junior en 98).

En finale, il ne laissait que 6 jeux au surprenant Martin Verkerk. Du haut de son double mètre, avec son grand service et ses attaques à outrance, le Hollandais enflamma le public parisien pendant les deux semaines, venant à bout de Spadea, Schüttler et surtout Carlos Moya (8/6 au cinquième) et Guillermo Coria. Cette demi-finale contre l’Argentin (tombeur d’Agassi) aurait pu tourner court puisqu’à la fin du premier set, la raquette de Coria, lancée par dépit, toucha un ramasseur. Après de longue discussion, le juge-arbitre décida de ne pas disqualifier l’Argentin, qui s’inclina tout de même en trois sets.

Enfin, il faut signaler dans ce tournoi le parcours héroïque du tenant du titre Albert Costa. Inexistant depuis le début de l’année, l’Espagnol était arrivé à Paris avec le moral dans les talons et ne pensait vraiment pas pouvoir faire grand chose. Avec ses armes et au courage, il atteignit tout de même les demi-finales après quatre matchs en cinq manches, dont trois où il remonta un retard de deux sets comme face à Robredo (tombeur de Hewitt et Kuerten) en quart.