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L’Année 2003 au masculin (4e partie)

Retour sur terre

Après le bref intermède de la saison sur gazon, les spécialistes de la terre revinrent sur leur surface préférée. Ferrero, légèrement blessé, ne s’aligna que lors des deux dernières épreuves et y fut loin de son niveau puisqu’il s’inclina à chaque fois en quart.

C’était l’occasion rêvée pour Guillermo Coria de prouver qu’il était bel et bien son dauphin sur brique pilée. Mieux, il remporta les trois tournois (Stuttgart, Kitzbuhel et Sopot) auquel il s’aligna. Très impressionnant durant tout ce mois de juillet, il étrilla tous ses adversaires (6/0-6/0 pour Youzhny, 6/2-6/2-6/1 pour Robredo, …) les uns après les autres. En moyenne, il ne perdit que 4,5 jeux par match !

L’Amérique du sud était à la fête d’ailleurs, en ce début d’été, puisque, outre les victoires de Coria, Zabaleta remporta le tournoi de Bastad (face à Lapentti) et le Chilien Massu s’imposa à Amersfoort avant d’atteindre la finale à Kitzbuhel. Les Espagnols, habituellement dominateurs dans cette partie de saison, se consolèrent avec la maigre victoire de Moya à Umag.

Saison sur dur

Mais le plus important de l’été, c’est bien sûr la saison nord-américaine sur dur. Elle fut dominée également par un seul joueur : Andy Roddick. L’Américain a pris l’habitude d’arriver en confiance aux tournois du Grand Chelem (il avait gagné à Sankt Polten avant Roland-Garros et au Queen’s avant Wimbledon). Cette fois, il s’imposa à Indianapolis puis aux Masters Series de Montréal et Cincinnati. Sa seule défaite, il la connut en demi-finale à Washington lorsqu’il perdit 7/6 au 3è set face à Tim Henman.

A l’Open du Canada, il connut également une grosse frayeur en demi-finale puisqu’il ne s’imposa qu’au tie-break de la dernière manche face à Federer. Une rencontre qui aurait offert au Suisse la première place mondiale et qui allait avoir son importance pour la suite de la saison. En finale, il éprouva nettement moins de difficulté à dominer l’Argentin David Nalbandian, non tête de série.

Les autres ténors du circuit furent moins à la fête puisque Agassi (n° 1) s’inclina, à la surprise générale, contre Rainer Schüttler en quart. Ce fut même pire pour Juan-Carlos Ferrero (n° 2), battu au 3è tour par Kucera, Carlos Moya (n° 4) dominé d’entrée par Clément et Lleyton Hewitt (n° 5), décidément à la peine cette saison, qui buta contre le colosse biélorusse Max Mirnyi.

Mais le public Québecquois s’enflamma pour un de ses joueurs, Simon Larose, classé 314è et tombeur de Kuerten et Acasuso avant de défendre honorablement ses chances face à Agassi.

La semaine suivante, à Cincinnati, la victoire de Andy Roddick fut encore plus étriquée puisqu’il dut sauver deux balles de match lors d’une finale à suspens face à son copain Mardy Fish. Celui-ci réussit un parcours étonnant. Déjà deux fois finaliste cette saison, il s’imposa successivement face à Philippoussis, Malisse, Clément, Nalbandian et Schüttler mais chuta une nouvelle fois, de très peu donc, sur la dernière marche.

Max Mirnyi atteignit quant à lui les demi-finales, profitant du forfait d’André Agassi pour progresser dans un tableau dégagé (il domina tout de même Coria en quart). En se qualifiant pour les quarts de finale, Ginepri prouvait qu’il n’est jamais meilleur que devant son public puisqu’il était déjà à ce stade lors des deux premiers Masters Series américains de l’année.

Moya et Ferrero poursuivirent sur leur (mauvaise) lancée en s’inclinant respectivement au premier et au deuxième tour. Xavier Malisse, seul belge engagé, pris le meilleur sur un Lleyton Hewitt au fond du trou. Roger Federer, lui, perdait là une nouvelle occasion de prendre la tête du classement en s’inclinant au deuxième tour. Avec Agassi et Ferrero (et même maintenant avec Roddick) tout proche, la lutte pour la première place allait assurément être acharnée à Flushing Meadow.

US Open

La supériorité de Roddick sur cette surface allait s’affirmer dans un US Open de folie rendu ingérable par les conditions météorologiques. Pendant trois jours, quasiment aucun point n’a pu être joué et plusieurs joueurs durent enchaîner deux, trois voire quatre matchs sans jour de pause.

Aux averses de pluie succédaient les averses d’aces de l’Américain, le seul à être rester frais jusqu’au bout (bien aidé, il est vrai, par la programmation quelque peu partiale des organisateurs). Tout au long du tournoi, son service fut totalement injouable pour ses adversaires qui, souvent, avaient l’impression de jouer sur herbe quand ils l’affrontaient.

Le seul à tenir le choc fut David Nalbandian. L’Argentin, auteur d’un parcours remarquable qui l’a vu battre Philippoussis, Federer (pour la 4è fois en quatre match !) et El Aynaoui, fut le seul à qui le service de Roddick ne parut pas poser de problème. Lors de leur demi-finale, il mena deux sets à zéro et obtint une balle de match dans le 3è set devant un public effaré. Mais Roddick se relâcha et ajusta enfin sa première balle pour s’en sortir en cinq sets.

En finale, l’Américain ne connut que très peu de frayeur face à un Juan-Carlos Ferrero visiblement épuisé. Il faut dire que l’Espagnol avait du enchaîner, les trois jours précédents, des victoires contre Todd Martin (en 5 sets), Lleyton Hewitt et André Agassi. A l’impossible, nul n’est tenu et Ferrero s’effondra en finale. Il se consola toutefois assez vite quand il sut que son parcours lui permettait de devenir, pour la première fois, n° 1 mondial.

Le public aurait voulu voir une finale entre Roddick et Agassi mais, bien que l’organisation mettait tout en place pour que cela arrive, l’aîné des Américains trouva son maître en la personne de Ferrero en demi-finale. Il avait d’ailleurs failli ne pas arriver jusque là. Dès les huitièmes, Taylor Dent, déjà vainqueur d’un match somptueux face à Gonzalez, le tint en respect grâce à un jeu de service-volée très efficace. Mais l’Américano-australien dut jeter l’éponge à la fin du quatrième set à cause d’une blessure à l’épaule.

Enfin, il faut signaler ce qui fut, et de loin, le meilleur résultat de la saison pour Xavier Malisse. Vainqueur tout d’abord d'Olivier Rochus, il eut besoin de cinq sets pour venir à bout de Calleri avant de battre Tursunov pour atteindre les huitième de finale. Mais, comme tous les autres, il fut incapable de relancer le service de Roddick.