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Le Top 10 féminin

Lindsay Davenport (5e -> 1e) :

Peu de gens auraient parié sur elle en début d’année mais Lindsay Davenport est redevenue n° 1 mondiale. En fait, ce n’est que justice puisque c’est une blessure au genou, survenue lors de la demi-finale du Masters 2001, qui l’avait obligée à céder son trône. Elle aura donc mis près de trois ans (et plusieurs autres blessures) pour retrouver son meilleur niveau.
Seule la Justine Hénin-Hardenne du début d’année aura vraiment pu l’inquiéter en 2004. Avant sa défaite contre Schnyder à Charleston le 23 avril, Lindsay n’a, en effet, perdu que contre la Belge (3 fois) et aura remporté 26 matchs (Fed Cup comprise). Gagnante à Tokyo (Tier I) et à Amelia Island, elle atteint aussi les quarts de finale à Melbourne et la finale à Indian Wells (Tier I).
Davenport connut ensuite une baisse de régime due autant à une nouvelle douleur au genou qu’au passage sur terre-battue (surface qu’elle n’a jamais réussi à apprivoiser). Elle perd ainsi contre Schaul à Strasbourg et Dementieva à Roland-Garros.
De retour sur le gazon qu’elle apprécie nettement plus, elle semble se diriger vers une belle victoire à Wimbledon mais est trahie par ses nerfs en demi-finale contre Maria Sharapova alors qu’elle avait un set et un break d’avance. Elle se rattrapa fort bien toutefois en remportant quatre titres (le Tier I de San Diego mais aussi Stanford, Los Angeles et Cincinnati).
L’US Open semblait lui tendre les bras mais une nouvelle blessure (à l’aine cette fois) allait ruiner ses espoirs. Elle s’inclina 6/4 au 3e set contre Kuznetsova alors qu’elle pouvait à peine marcher.
Elle décida alors de ralentir le rythme durant la saison indoor malgré encore une victoire à Filderstadt (qui allait lui permettre de reprendre la 1e place). Elle s’inclina enfin deux fois contre Myskina à Moscou et au Masters.
Il est évidemment impossible de dire si Lindsay serait redevenue n° 1 si Justine Hénin-Hardenne n’était pas tombée malade. La seule chose qui est sûre, c’est que sa fin de carrière qu’elle a évoqué en début de saison est désormais remise à plus tard.

Amélie Mauresmo (4e -> 2e) :

Amélie Mauresmo avait deux objectifs principaux dans sa carrière : atteindre la première place mondiale, même pour une semaine, et remporter un tournoi du Grand-Chelem. Le premier fut atteint en 2004 (pour cinq semaines seulement) mais le deuxième n’a jamais semblé aussi loin.
Blessée au dos lors de l’Open d’Australie, elle dut renoncer à jouer la tournée européenne indoor. Mais elle bénéficia ensuite pleinement de la santé défaillante de ses adversaires directes au classement. Durant le printemps, alors même qu’elle atteignait son plein régime, Justine Hénin-Hardenne et Kim Clijsters passaient plus de temps à l’hôpital que sur les courts. La Française en profita pour remporter les Tiers I de Berlin et Rome et se présenta comme la grande favorite à Roland-Garros.
Las, elle ne parvint pas à jouer son meilleur niveau et subit à nouveau la pression qu’elle ressent à chaque fois que l’enjeu est important. Elle fut totalement inexistante contre Dementieva en quart.
La suite de la saison se poursuivit sur le même mode. Malgré une nouvelle victoire en Tier I (Montréal), elle s’inclina en demi-finale de Wimbledon contre Serena Williams alors qu’elle avait un set et un break d’avance, fut largement dominée par Justine Hénin-Hardenne en finale des JO et s’écroula à nouveau contre Dementieva en quart de finale de l’US Open.
Malgré toutes ses désillusions, la place de numéro 1 mondiale lui tomba dans les bras, principalement grâce aux déboires physiques des autres filles. Elle la perdit toutefois dès son tournoi suivant, à Filderstadt où, cette fois, c’est elle qui dut abandonner (contre Davenport en finale).
Elle revint ensuite pour s’imposer à Linz et Philadelphie mais ne put reprendre la 1e place en fin de saison à cause d’une nouvelle défaite crève-cœur (alors qu’elle servit pour le match) contre Serena Williams en demi-finale du Masters.

Anastasia Myskina (7e -> 3e) :

L’année 2004 fut comme un rêve pour la numéro un russe. Encore considérée comme une joueuse de second plan en début de saison (malgré une victoire à Doha), elle explosa littéralement à Roland-Garros où elle remporta son premier titre du Grand-Chelem. Sortie de justesse d’un huitième de finale piège contre Kuznetsova (1/6-6/4-8/6 !), elle surclassa ensuite Venus Williams, Capriati et sa copine Dementieva.
Plus discrète par après, elle fut l’héroïne malheureuse du sommet des Jeux Olympiques : la demi-finale qu’elle perdit face à Justine Hénin-Hardenne après avoir mené 5/0 au dernier set. Le coup fut très dur à avaler et sa fin de saison fut ponctuée de hauts et de bas. Parmi les bas, il y a surtout son élimination au deuxième tour de l’US Open face à Tchakvetadze, sa jeune compatriote de 17 ans (issue des qualifications).
Mais parmi les hauts, il y eut deux prestations moscovites mémorables pour elle. D’abord à la Kremlin Cup (Tier I) qu’elle remporta aisément, éliminant notamment Davenport. Ensuite et surtout lors de la finale de la Fed Cup où elle remporta ses trois matchs pour offrir le trophée à son équipe.

Maria Sharapova (32e -> 4e) :

La progression de la jeune (17 ans) Russe est tout à fait prodigieuse. Considérée au début de sa carrière comme « la nouvelle Kournikova » du fait de son physique avantageux, elle n’a pas tardé à montrer que son jeu valait également le détour. Mais c’est réellement cette année qu’elle aura explosé au plus haut niveau. Quart de finaliste à Roland-Garros, elle remporta ensuite les tournois de Birmingham puis, surtout, de Wimbledon.
A Londres, elle démontra sa force mentale en revenant de nulle part contre Davenport en demi-finale. Elle ne fit ensuite qu’une bouchée de Serena Williams en finale.
La suite de l’été fut moins brillante mais elle retrouva son meilleur niveau en septembre pour gagner les tournois de Séoul et Tokyo avant, en fin d’année, de s’imposer au Masters (à nouveau contre Williams).

Svetlana Kuznetsova (36e -> 5e) :

Un peu moins attendue à ce niveau que Sharapova, Kuznetsova fut pourtant constante toute l’année et ce dès l’Open d’Australie où il fallut une très bonne Justine Hénin-Hardenne pour la stopper au troisième tour. Elle fut d’ailleurs la première à battre la Belge en 2004 (en demi-finale à Doha).
Ses résultats sur terre, puis sur herbe, ne baisseront pas d’intensité si ce n’est une contre-performance au premier tour de Wimbledon. Elle remporta quand-même le premier titre de sa saison à Eastbourne
Mais c’est à l’US Open qu’elle a atteint une nouvelle dimension en remportant tout simplement le titre après des victoires sur Pierce, Petrova, Davenport et Dementieva. Insatiable, elle s’imposa encore à Bali avant d’atteindre la finale à Pékin.
Ce n’est qu’en fin de saison que son extrême régularité fut prise à défaut. Fatiguée, elle fut battue en poule au Masters et fut loin d’être convaincante en finale de la Fed Cup (tout de même remportée par les Russes). Mais il paraît évident qu’elle pourra venir se joindre à la lutte pour la première place l’an prochain.

Elena Dementieva (8e -> 6e) :

Quatrième Russe dans les six premières mondiales, Dementieva fut plutôt irrégulière cette saison avec plusieurs « gros coups » (finale à Miami, Roland-Garros, US Open) mais aussi pas mal de contre-performances (10 défaites avant les quarts). Elle n’a malheureusement pas pu remporter de Grand-Chelem à cause de sa fragilité mentale et d’un service ridiculement faible par rapport au reste de son jeu. Elle remporta tout de même un tournoi, celui de Hasselt.

Serena Williams (3e -> 7e) :

L’ancienne n° 1 mondiale ne commença sa saison que fin avril après une absence de 8 mois. Elle remporta directement le Tier I de Miami. La suite fut un peu moins heureuse même si elle parvint en finale de Wimbledon et des Masters et qu’elle remporta le tournoi de Pékin. A aucun moment toutefois elle ne parut retrouver le niveau de sa superbe saison 2002. L’avenir dira si cette année ne fut qu’une saison de transition pour elle

Justine Hénin-Hardenne (1e -> 8e) :

Nul doute que notre Juju nationale gardera de 2004 un souvenir particulier. Cette saison fut marquée par sa maladie qui la laissa sur le flanc 8 mois durant. Ce cytomégalovirus pourrait d’ailleurs bien marquer un tournant négatif dans sa carrière alors qu’elle semblait promise à une longue période de domination. Mais elle se souviendra aussi toute sa vie de deux des victoires les plus marquantes de sa carrière, à l’Open d’Australie et aux Jeux Olympiques.

Venus Williams (11e -> 9e) :

Contrairement à sa sœur, Venus n’a pas vraiment réussi son retour sur le circuit. C’est d’ailleurs curieusement sur terre-battue, habituellement sa plus mauvaises surface, qu’elle réalisa ses meilleures performances. Il y aligna 15 matchs sans défaites (victoires à Charleston et Varsovie) avant de devoir renoncer à jouer la finale de Berlin à cause d’une blessure à la cheville. Jamais durant le reste de la saison elle ne parvint à retrouver ce niveau.

Jennifer Capriati (6e -> 10e) :

Jennifer Capriati retombe lentement mais sûrement dans l’anonymat. Opérée en début d’année, elle ne débuta la saison qu’en mars. Par la suite, elle a réussi quelques bonnes performances sur terre-battue (demi à Berlin et finale à Rome) et fut assez régulière en Grand-Chelem (demi à Roland-Garros et l’US Open, quart à Wimbledon). Le reste de ses résultats fut pourtant bien plus médiocre et c’est d’ailleurs la première fois qu’elle ne remporte pas un seul titre sur une saison depuis 1998.