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Les dix meilleures progressions du top 100

Hommes :

Jurgen Melzer (AUT, 29 ans, 28e -> 11e) :

Jurgen Melzer semblait promis à un grand avenir lorsqu’il remporta Wimbledon chez les juniors en 1999. Classé parmi les 100 premiers mondiaux depuis 2002, il faut pourtant attendre 2007 pour le voir intégrer pour la première fois le Top 30, le temps de quelques semaines.
Grâce au calme de l’ancien professionnel suédois, Joakim Nyström, qu’il a engagé il y a trois ans, le fantasque gaucher autrichien a, petit à petit, réussi à mettre son jeu en place.  En 2010, il débute la saison par deux bonnes demi-finales à Zagreb et à Dubaï. Mais c’est sur terre-battue, pourtant pas sa meilleure surface, qu’il réalise ses meilleurs résultats. Il atteint d’abord les quarts de finale à Madrid en battant Fernando Verdasco. Il fait mieux encore à Roland-Garros où il se hisse en demi-finale avant d’offrir une belle résistance au maître Nadal. Sur sa route, il domine Ferrer en trois petits sets et remonte un handicap de deux sets face à Djokovic.
Après cet exploit inattendu (il n’avait jamais dépassé le troisième tour en Grand-Chelem auparavant), Melzer ne baisse pas de rythme. Il dispute la finale à Hambourg, les quarts de finale aux Masters 1000 de Shanghai et de Paris et les huitièmes à Wimbledon et à l’US Open (les deux fois battu par Federer). En fin de saison, il remporte, chez lui à Vienne, le troisième tournoi ATP de sa carrière (il était tenant du titre). Attaquant aux amorties tranchantes, l’Autrichien a incontestablement pris une autre dimension cette année. Et comme il a peu de points à défendre avant le mois de mai, il pourrait bien devenir le deuxième joueur de son pays à intégrer le Top 10.

Mardy Fish (USA, 29 ans, 55e -> 16e) :

Issu de la même génération que Melzer, Mardy Fish avait déjà atteint le Top 20 fin 2003. C’est une blessure au poignet encourue début 2005 qui a gâché sa progression et lui a valu un an de purgatoire tennistique (il est redescendu à la 460e place un an plus tard).
Un premier retour dans le Top 50 lui a valu le prix du come-back de l’année fin 2006. Depuis lors, il a surtout brillé par son inconstance, alternant les hauts (une vingtième place début 2009) et les bas (une 108e place douze mois plus tard). Son début de saison 2010 est à l’image de sa carrière avec deux demis (à Sydney et Delray Beach) et quelques éliminations prématurées comme au premier tour de l’Open d’Australie.
C’est la saison sur gazon qui va lui permettre de se remettre en selle. Il atteint d’abord la finale au Queen’s avant de remporter ses quatrième et cinquième titres à Newport et Atlanta. Il réalise ensuite un parcours extraordinaire au Masters 1000 de Cincinnati. Il y bat Verdasco, Gasquet, Murray et Roddick avant de s’incliner de justesse en finale face à Federer.  Trois semaines plus tard, il atteint les huitièmes à l’US Open.
Ces bonnes performances lui permettent de retrouver une sélection en Coupe Davis où, en remportant ses deux simples en cinq sets plus le double, il sauve son équipe du piège tendu par les Colombiens en match de barrage. Malheureusement, il doit mettre un terme à sa saison après une nouvelle blessure encourue à Pékin ce qui met en péril sa préparation pour 2011.

Michael Llodra (FRA, 30 ans, 67e -> 23e) :

Michael Llodra arpente le circuit depuis douze ans déjà et il lui aura fallu tout ce temps pour enfin atteindre le Top 30. La faute en incombe aux nombreuses blessures qui ont émaillé sa carrière mais aussi à un jeu atypique qui s’est construit petit à petit.
Depuis le début de sa carrière, il n’avait gagné que trois titres. En 2010, il en a ajouté deux autres à son palmarès. Le premier en salle, à Marseille, et le second sur le gazon d’Eastbourne. Il a également atteint la finale du gros Challenger de Bordeaux. Son meilleur résultat de la saison, il l’a pourtant connu au Masters 1000 de Paris où son jeu de serveur-volleyeur a été très efficace. Il y a battu Djokovic et Davydenko avant de céder face au futur vainqueur Soderling non sans avoir obtenu trois balles de match. En Grand-Chelem, il a été nettement moins convainquant. Il s’est incliné au premier tour à Roland-Garros et au second à Wimbledon et à Melbourne. A l’US Open, il a obtenu une belle victoire sur Berdych au premier tour mais a dû abandonner au troisième.
C’est en Coupe Davis qu’il a pris une toute autre dimension. Cantonné jusque là au double, il a bien profité de la blessure de Joe-Wilfried Tsonga pour s’affirmer en simple et jouer un rôle déterminant dans la qualification de la France pour la finale. Malheureusement pour lui, l’ultime match de la saison, celui qui aurait pu le faire entrer dans la légende du sport français, s’est achevé sur une très nette défaite.

Ernests Gulbis (LET, 22 ans, 90e -> 24e) :

Ernests Gulbis est entré dans le Top 100 à 18 ans (performance devenue très rare ces dernières années). Il lui a pourtant fallu trois ans pour calmer son tempérament bouillant et commencer à démontrer son formidable potentiel.
Après un quart à Doha et une demi à Memphis, le Letton a remporté le premier titre de sa carrière à Delray Beach. Il connaît la meilleure partie de sa saison durant le printemps sur la terre-battue européenne. Quart de finaliste à Barcelone, il bat Federer au deuxième tour du Masters 1000 de Rome et poursuit sa route jusqu’en demi-finale où il pousse Rafael Nadal aux trois sets. La semaine suivante, il se hisse encore en quart de finale du Masters 1000 de Madrid où Federer prend sa revanche (encore en trois manches). Une blessure aux ischios va ensuite lui pourrir le reste de sa saison et il ne réussit plus qu’un quart à Bangkok et des huitièmes aux Masters 1000 de Cincinnati et de Paris.
L’élève de l’ancien pro argentin Hernan Gumy va devoir encore progresser s’il veut venir se mêler aux meilleurs. Il a pas mal de pain sur la planche notamment sur le plan physique comme le confirment ses piètres performances en Grand-Chelems (absent de Wimbledon, il a perdu au premier tour des trois autres).

Thiemo De Bakker (PBS, 22 ans, 96e -> 43e) :

De la même génération que Gulbis, De Bakker est également un grand espoir comme le démontre son titre de Champion du monde junior en 2006. Sa progression au classement n’a pas été fulgurante mais elle s’est déroulée sans à coup, jusqu’à la 40e place qu’il a atteint durant l’été.
C’est sur terre-battue que son jeu s’exprime le mieux mais s’il est capable de jouer sur toutes les surfaces (il a gagné Wimbledon chez les juniors). Il a ainsi atteint les demi-finales à Barcelone en battant Ferrero et Tsonga. Un mois plus tard, il passait deux tours à Roland-Garros. Au troisième, Tsonga a pris sa revanche mais non sans mal. Egalement qualifié pour les seizièmes de finale à Wimbledon, il a disputé une nouvelle demi-finale à New Haven avant un autre troisième tour à l’US Open. Il s’est montré nettement moins performant durant la fin de saison en salle.
En Coupe Davis, il n’a pas encore montré tout son potentiel (six victoires et cinq défaites en simple). Mais avec les progrès qu’il a effectués cette année et le retour de l’autre grand espoir Robin Haase, les Pays-Bas peuvent aujourd’hui aligner leur équipe  la plus performante depuis plusieurs années.

Femmes :

Shahar Peer (ISR, 23 ans, 31e -> 13e) :

Si Shahar Peer ne perce que cette année, elle a longtemps été considérée comme un grand espoir. Vainqueur de l’Open d’Australie junior, elle remporte deux ans plus tard (à 19 ans) ses trois premiers titres et finit la saison à la 20e place. Elle termine encore 2007 en tant que 17e avec deux quarts de finale en Grand-Chelem mais elle connaît ensuite un gros passage à vide qui la voit chuter au-delà de la 40e position.
Il faut attendre l’automne 2009, avec deux nouveaux titres à Canton et Tashkent, pour voir l’Israélienne retrouver le sourire. Cette année, elle n’a pas glané de nouveau titre mais a atteint une finale à Hobart. Elle a surtout montré une belle régularité au plus haut niveau. Elle a ainsi atteint six demi-finales, parfois dans des tournois très relevés comme à Dubaï ou au « Premier mandatory » de Madrid. Elle aurait pu faire mieux car il a souvent fallu une joueuse du top pour arrêter son parcours. Elle a ainsi perdu quatre fois contre Venus Williams, deux fois contre Caroline Wozniacki et une fois contre Serena Williams, Justine Henin ou Kim Clijsters. En Grand-Chelem, elle a atteint les huitièmes à Roland-Garros et à l’US Open, à chaque fois bloquée par une Williams. Autre signe de sa régularité, elle n’a perdu que deux fois au premier tour et trois fois au deuxième en 21 tournois disputés.
L’ancienne élève de Sandra Wasserman à la fédération israélienne a donc clairement franchi un cap cette année et pourrait prochainement intégrer le Top 10. Il lui faudra, pour ça enfin battre ces joueuses du Top contre lesquelles elle semble encore un peu tendre pour l’instant.

Maria Kirilenko (RUS, 23 ans, 63e -> 20e) :

Maria Kirilenko a connu un parcours assez similaire, avec même plus de précocité puisqu’elle a remporté son premier titre à Pékin en 2005, à 18 ans, trois ans après son succès à l’US Open junior. Elle terminait d’ailleurs cette saison à la 25e place et était comparée à plus d’un titre à Maria Sharapova (outre le fait qu'elles portent le même prénom, les deux s’entrainent aux Etats-Unis, sous la surveillance très rapprochée de leurs pères).
Mais comme Shahar Peer, Kirilenko a ensuite connu une grosse période de stagnation et même une saison 2009 assez pourrie avec quatre abandons pour divers petits bobos et une 63e place en décembre. Tout s’est nettement mieux déroulé en 2010 avec, dès janvier, un quart de finale à l’Open d’Australie, son meilleur résultat en Grand-Chelem, en battant au passage Sharapova et Dinara Safina. Elle réussit d’ailleurs une bonne saison dans les tournois majeurs puisqu’elle a également atteint les huitièmes à Roland-Garros et le troisième tour à et Wimbledon à l’US Open. Dans les autres tournois, elle se montre nettement moins régulière mais parvient tout de même en quart au Premier de Rome, en demi à New Haven et, en fin d’année, en finale à Moscou.

Anastasia Pavlyuchenkova (RUS, 19 ans, 41e -> 21e) :

Championne du monde junior à 15 ans (elle a remporté trois titres du Grand Chelem en simple et quatre en double) en 2006, Anastasia Pavlyuchenkova fait figure de grand espoir du circuit depuis lors. Elle a franchi un cap important en mars 2010 en remportant son premier titre WTA  à Monterrey. Moins de cinq mois plus tard, elle doublait la mise à Istanbul.
Mais plus encore que ces deux succès, c’est sa régularité dans les tournois plus importants qui commence à faire peur à ses adversaires. Elle a ainsi atteint les demi-finales à Cincinnati, les quarts à Dubaï et les huitièmes à Miami et à l’US Open. La Russe ne perd quasiment plus un match face à des joueuses de seconde zone. Ainsi, seules six de ses vingt-deux défaites en 2010 ont été infligées par un joueuse n’ayant jamais appartenu au Top 10. Et elle a souvent fait jeu égal avec  les meilleurs comme Serena Williams à Roland-Garros, Caroline Wozniacki à Wimbledon ou Maria Sharapova à Cincinnati. Une petite baisse de niveau lors du dernier mois de l’année l’a empêchée de terminer la saison dans le Top 20 (elle était 19e en octobre).
Anastasia est issue d’une famille de sportifs professionnels. Son père a disputé les J.O. en canoë et sa grand-mère a fait partie de l’équipe soviétique de basket. Elle s’entraine depuis le début de la saison sous la houlette de son frère Aleksander et espère intégrer le Top 10 le plus rapidement possible.

Kaia Kanepi (EST, 25 ans, 61e -> 22e) :

Kaia Kanepi a également été une très bonne junior (n°1 mondiale après une victoire à Roland-Garros face à une certaine Svetlana Kuznetsova). Mais contrairement aux deux précédentes, elle a mis de nombreuses années avant de percer chez les pros malgré une finale surprise au tournoi de Hasselt en 2006 qui est longtemps restée sans suite.
Il faut ainsi attendre Roland-Garros 2008, à quelques jours de ses 23 ans, pour la voir frapper un premier grand coup avec une accession aux quarts de finale. Mais elle connaît une fin de saison 2009 catastrophique avec onze défaites d’affilée ce qui lui vaut un sacré plongeon au classement (18e en mai 2009, 140e douze mois plus tard).
Son réveil a ensuite été fulgurant. Après deux victoires en tournois ITF, elle atteint les quarts de finale à Birmingham et, surtout, à Wimbledon alors qu’elle était issue des qualifications. Elle est même passée à deux doigts des demi-finales puisqu’elle a manqué cinq balles de matchs face à Petra Kvitova. Loin de baisser les bras, elle remporte son premier titre à Palerme trois semaines plus tard et atteint à nouveau les quarts de finale à l’US Open. Avec le peu de points qu’elle doit défendre durant les quatre prochains mois, elle pourrait encore repidement grimper au classement.

Petra Kvitova (TCH, 20 ans, 62e -> 34e) :

Petra Kvitova a donc atteint les demi-finales de Wimbledon dans des circonstances assez rocambolesques puisqu’il est plutôt rare de s’imposer en sauvant cinq balles de match, surtout quand on n’a que 20 ans.  Elle n’en a pas moins largement mérité sa place dans le dernier carré puisqu’elle avait battu précédemment Viktoria Azarenka et Caroline Wozniacki. En demi, elle a tenu tête pendant le premier set à Serena Williams avant de s’écrouler.
La Tchèque a atteint une autre demi-finale cette saison à Memphis. En quart, elle a encore dû sauver une balle de match contre… Kaia Kanepi. Le reste de sa saison a été nettement plus inconstante.
Gauchère, dotée d’une lourde frappe au service et en coup droit, Kvitova devrait se mettre encore plus en évidence en 2011.


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