Menu Jaune
Le site du Tennis Belge
| |
???? Nouvelles | Carnets de Notes | Dossiers | Retrospectives | Interviews | Grands-Chelems
???? Pros | Espoirs | Wheelchair | Belgian Circuit
?????????????????????????? ATP/WTA Simple | ATP/WTA Double | ITF Simple | ITF Double | Wheelchair Simple | Wheelchair Double | Non classés et inactifs | ITF | TE16 | TE14
??????????????? Iris Ladies Trophy | Corona Open | Ethias Trophy | Flanders Ladies Trophy | Ladies Trophy | Proximus Diamond Games | Tarkett Open
?????????????????????? Argayon cup | Astrid Bowl | Brussels IJO | Coupe De Borman | International Youth Tournament | Young Champions Cup (Hasselt)
?????????????????????? Top rank cette semaine | Top rank carrière | Titres année en cours | Titres double année en cours | Titres carrière | Titres double carrière

Les dix plus grosses chutes du top 100

Hommes :

Robin Soderling (SUE, 27 ans, 5e -> 13e) :

Entré dans le Top 10 fin 2009, Robin Soderling a même atteint la 4e place au début de cette saison. Cette position, il l’a obtenue grâce à une grande régularité dans les gros événements ainsi qu’à quelques performances de choix. Il a, par exemple, été le premier joueur (et est toujours le seul) à battre Rafael Nadal à Roland-Garros (en 2009). Il est aussi celui qui a mis fin à l’incroyable série de 23 demi-finales consécutives de Roger Federer en Grand-Chelem. Rien n’indiquait qu’il ne pourrait pas poursuivre sur la même voie cette saison.
D’autant qu’il remporte trois des quatre premiers tournois qu’il dispute en 2011 (Brisbane, Rotterdam et Marseille). Un peu moins présent sur les plus grandes épreuves du début d’année, il se reprend durant le printemps et atteint tout de même les quarts de finale à Madrid, à Rome et surtout à Roland-Garros (battu seulement par Federer, Djokovic et Nadal !). Une contreperformance face à Tomic à Wimbledon ne l’empêche pas de remporter un quatrième titre à Bastad.
Malheureusement, il se voit diagnostiquer une mononucléose durant l’été et est contraint à mettre un terme à sa saison. Du coup, Soderling chute hors du Top 10. Vu ses ennuis de santé, sa 13e place n’est pas si catastrophique. Il a toutefois déjà annoncé qu’il ne prendrait pas part à la tournée australienne et n’effectuerait son retour qu’en février. Il aura donc fort à faire pour défendre ses points durant les six premiers mois de 2012.

Mikhail Youzhny (RUS, 29 ans, 10e -> 35e) :

Fin 2010, Mikhail Youzhny retrouvait son meilleur classement (une 8e place, déjà occupée début 2008). Il terminait alors une saison fantastique marquée par deux titres et une demi-finale à l’US Open. Son année 2011 n’a pas été catastrophique mais il n’est pas parvenu à réaliser un grand exploit et s’est montré plutôt irrégulier.
Après un troisième tour à l’Open d’Australie, il dispute un quart à Rotterdam et une demi à Marseille. Il ne parvient ensuite plus à remporter deux matchs de suite jusqu’à Roland-Garros où il atteint, là aussi, le troisième tour avant un huitième à Wimbledon. Il dispute ensuite les demi-finales à Hambourg et Gstaad mais connais alors une nouvelle mauvaise passe ponctuée par une sortie en trois petits sets au premier tour de l’US Open. Il sauve un petit peu sa fin de saison en parvenant en quart à Pékin et en demi à St Petersbourg.
Youzhny est un joueur atypique, capable de « péter les plombs » en plein match (pas la peine de rappeler l’histoire de la raquette fracassée sur le crâne). Il est également atypique dans sa manière de s’entouré puisqu’il est toujours coaché par Boris Sobkin, l’entraineur de ses début, lorsqu’il avait 10 ans. Tout deux vont devoir trouver des solutions pour rejouer un rôle important en 2012.

Sam Querrey (USA, 24 ans, 18e -> 93e) :

Beaucoup ont vu en Sam Querrey la relève du tennis américain après sa très belle saison 2010 (trois titres et des huitièmes à Wimbledon et l’US Open). Du haut de ses presque deux mètres et avec son tennis d’attaque qui ne l’empêche pas d’être efficace sur toutes les surfaces, le californien semblait en effet sur la route du Top mondial.
Mais, perturbé par une blessure au coude, il enchaine les contreperformances dans un début de saison à peine sauvé par un quart de finale à Memphis et un huitième à Indian Wells. Il sauve les meubles en double avec son copain John Isner. Il atteint la finale à Houston, se hisse en demi à Madrid puis s’impose à Rome. Après une défaite au troisième tour au Queen’s, il renonce à disputer Wimbledon et décide de faire opérer son coude douloureux.
Il ne revient qu’en fin de saison, sur le circuit des Challengers américains. Il y dispute deux demi-finales, puis une finale avant de revenir en Europe pour la tournée indoor. Il s’y montre plutôt inconstant mais atteint tout de même les quarts de finale à Valence avec, au passage, une belle victoire face à Jo-Wilfried Tsonga.
Sam est encore jeune et peut sans problème se relever de cette saison noire. Mais il faudra voir comment il a récupéré de sa blessure pour savoir s’il peut revenir dans le Top 20.

Fernando Gonzalez (CHL, 31 ans, 68e -> 300e) :

Fernando Gonzalez, lui, n’en sort pas de ses problèmes physiques. Encore proche du Top 10 il y a un an et demi, il a raté une partie de la saison 2010 avant de subir une opération à la hanche censée le remettre sur pied.
Il n’est revenu sur le court qu'au mois d’avril cette saison après une chute vertigineuse au classement (il n’était plus dans le Top 500). Dès son deuxième tournoi, au Challenger de Prague, il dut encore jeter l’éponge pour un problème au genou. Idem à Bordeaux la semaine suivante. Bénéficiant d’un classement protégé à Wimbledon, il y réalise la meilleure performance de sa saison en parvenant au troisième tour après un succès sur Alexander Dolgopolov. Il perd ensuite au premier tour à Los Angeles et à l’US Open avant de se blesser à nouveau en septembre, à la jambe cette fois.
A 31 ans, il ne reste plus beaucoup de temps au Chilien pour revenir au premier plan. L’ancien finaliste de l’Open d’Australie (2007) restera comme le seul joueur à posséder les trois médailles olympiques : l’or en double à Athènes, l’argent et le bronze en simple à Pékin et Athènes.  

Paul-Henri Mathieu (FRA, 29 ans, 97e -> Ncl) :

Si ça sent la fin de carrière pour Gonzalez, celle-ci est carrément en suspens pour Paul-Henri Mathieu. Après une saison 2010 perturbée par une blessure au genou qui le conduira sur la table d’opération, il décide de repartir avec Thierry Champion, l’entraineur de ses débuts. Mais sa blessure se réveille et il est contraint à déclarer forfait pour l’Open d’Australie avant de se faire réopérer. A ce jour, il n’a toujours pas repris le chemin des courts.
Outre ses problèmes physiques, Mathieu a jusqu’ici surtout marqué le circuit pour sa fragilité mentale. Il co-détient le triste record des joueurs ayant le plus souvent perdu un match après avoir mené deux sets à zéro (ça lui est arrivé 6 fois, comme Cassio Motta, Cédric Pioline, Tommy Haas et Jurgen Melzer). Le plus célèbre reste ce cinquième match de la finale de Coupe Davis en 2002 face à Mikhail Youzhny. Il a tout de même également remporté 4 titres (dont le plus gros à Hambourg en 2009) et atteint six fois les huitièmes de finale en Grand-Chelem. Il espère pouvoir reprendre la compétition en Australie mais sans savoir s’il pourra jamais retrouver un niveau digne de la 12e place qu’il a occupée en 2008.

Femmes :

Serena Williams (USA, 30 ans, 4e -> 12e) :

Il est difficile d’estimer si 2011 est une mauvaise année pour Serena Williams (vu sa chute au classement) ou une assez bonne année au vu des circonstances.
L’an dernier, on ne l’avait pas revu sur les courts après sa victoire à Wimbledon (la 13e en Grand-Chelem). Pire encore, début mars, elle était hospitalisée d’urgence pour une embolie pulmonaire et est passée, selon ses propres dires, tout près de la mort.
Elle reprend tout de même la compétition trois mois plus tard. Après des débuts poussifs sur gazon, elle réalise un très bel été durant lequel elle s’impose à Stanford et Toronto et atteint la finale de l’US Open. Sur ces trois tournois, elle prouve qu’elle est revenue à son meilleur niveau en dominant quelques unes des meilleures joueuses du circuit (Wozniacki, Azarenka, Sharapova,…). Mais à New-York, alors qu’elle s’affichait comme la principale favorite en finale, elle passe complètement à côté de son match face à Samantha Stosur. Elle ne fait plus la moindre apparition sur un court par la suite, déclarant forfait à Tokyo et Pékin pour « raisons médicales ».
Atteindre une finale en Grand Chelem et remporter deux titres « Premier », est donc tout à fait honorable et ferait envie à pas mal de joueuses du circuit. Etant donné l’état de santé de Serena en début d’année, ce bilan est même plutôt miraculeux. Néanmoins, sa fin de saison ne laisse pas présager d’un retour au haut niveau en 2012.

Alysa Kleybanova (RUS, 22 ans, 25e -> 69e) :

Très précoce dans les catégories de jeunes, Alisa Kleybanova a mis quelques années pour assumer la transition vers le circuit professionnel. Elle s’est néanmoins installée dans le Top 30 ces deux dernières années et a même remporté ses premiers titres WTA à Kuala Lumpur et à Séoul en 2010.
Dès lors, ses prestations moyennes de début de saison avaient de quoi inquiéter. Elle atteint certes les demi-finales à Sydney et les quarts à Dubaï et Estoril mais elle est aussi souvent battue d’entrée (à Doha, Miami ou Charleston par exemple). A la fin du printemps, elle déclare forfait pour Roland-Garros et Wimbledon pour « maladie ». Mi-juillet, le jour de son 22e anniversaire, Alysa révélait la raison de ses soucis : elle souffre de la maladie de Hodgkin, une forme de cancer.
Cette maladie est généralement curable, pour autant qu’elle soit diagnostiquée à temps. Néanmoins, il lui faudra beaucoup de patience pour retrouver le chemin des courts. Après de nombreux mois de traitement, si la maladie disparaît, il sera alors temps de voir si son corps n’a pas trop souffert et est encore capable de supporter les traumatismes d’une vie de sportif professionnel.

Aravane Rezai (FRA, 24 ans, 19e -> 114e) :

Pour Aravane Rezai, la dégringolade de 2011 ne vient pas d’une blessure ou d’une maladie mais plutôt de problèmes personnels. Depuis son arrivée sur le circuit, elle a perdu beaucoup d’influx à gérer un père colérique qui s’est mis à dos de nombreux responsables. La situation s’est aggravée en Australie où il s’en est pris directement et physiquement à sa fille. Celle-ci a donc décidé de se passer de lui dans son entourage.
Pourtant, tout aurait dû sourire à Aravane cette année. Dans le Top 30 depuis deux ans, elle a atteint la 15e place mondiale en octobre 2010 grâce, notamment, à une très belle victoire au « Premier Mandatory » de Madrid cinq mois plus tôt. Mais la rupture avec son père et la réorganisation de son équipe lui ont fait perdre confiance en elle et en ses moyens. En dehors d’un sursaut à Dallas où elle atteint la finale, elle s’est traînée de tournois en tournois sans que survienne le déclic qui lui permettrait de retrouver son meilleur niveau. Elle a ainsi perdu au premier tour de douze épreuves dont les quatre Grand-Chelems.
Depuis janvier, la fédération française s’échine à trouver l’entourage idéal pour la joueuse mais sans succès jusqu’ici. Aravane va-t-elle devenir la dernière victime en date d’un père-entraineur trop autoritaire, comme l’ont été avant-elle Jennifer Capriati, Mary Pierce, Jelena Dokic ou Timea Bacsinszky ?

Alona Bondarenko (UKR, 27 ans, 36e -> 255e) :

Pour Alona Bondarenko, c’est bien une blessure, au genou droit, qui est à la base de sa chute au classement. L’Ukrainienne a subi une opération chirurgicale fin 2010 et a dû observer une longue période de repos en début de saison.
Elle reprend la compétition à Strasbourg mais connait beaucoup de difficultés pour retrouver son niveau. Si elle atteint bien les quarts de finale à Copenhague, pour son troisième tournoi seulement après son retour, elle subit ensuite une série de défaites au premier ou au second tour qui n’ont pas pu lui permettre de maintenir son classement dans le Top 100. Dix-neuvième mondiale en avril 2008, Alona a remporté deux titres en simple (dont celui d’Hobart en 2010). Elle était également très forte en double et a même remporté l’Open d’Australie avec sa sœur Kateryna.
Pour retrouver ce niveau, maintenant qu’elle ne bénéficie plus du classement protégé, elle va être contrainte de repasser par les tournois ITF. Un gros défi pour elle et son entraineur (qui est également son mari depuis l’an dernier).

Karolina Sprem (CRO, 27 ans, 94e -> 815e) :

La situation est similaire pour Karolina Sprem, joueuse de la même génération que Bondarenko. La Croate est arrivée sur le devant de la scène très jeune (voir entrée 2003, progression 2004). Elle n’avait pas 20 ans lorsqu’elle a atteint la 17e place (son meilleur classement) et qu’elle disputait les quarts de finale à Wimbledon. Mais une première blessure et une opération au coude lui ont valu une première chute au-delà de la 200e place en 2007.
Elle a réussi à revenir dans le Top 100 et à s’y maintenir durant deux ans grâce à quelques belles performances dans les tournois ITF. On se souvient encore de sa victoire au $100.000 de Torhout en 2009. Mais de nouvelles blessures et des problèmes de santé l’ont contrainte à de nouveaux abandons en fin de saison passée et au début de 2011. Après la tournée australienne, elle n’a plus fait qu’une brève apparition en qualifs du tournoi d’Estoril (où elle a jeté l’éponge). On ne l’a plus revue depuis.



Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2010
Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2009
Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2008
Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2007

Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2006
Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2005
Les dix plus grosses chutes du top 100 en 2004