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L’Année 2015 au masculin (1re partie)

L’Année 2015 touche à sa fin. Il est grand temps pour moi de procéder à une série de rétrospectives pour vous faire revivre les grands moments de la saison, vous présenter ceux qui l’ont animée et ceux qui marqueront sans doute 2016. Première étape : un compte rendu, mois par mois et en quatre parties, d’une année pleine de rebondissement. Première partie : l’année au masculin, de janvier à juin.

Janvier

Grand favori après sa très belle fin de saison 2014, Novak Djokovic (n°1) remporte l’Open d’Australie pour la cinquième fois et devient ainsi le recordman de victoires dans cette épreuve depuis le début de l’ère Open. Son début de tournoi est très tranquille puisqu’il élimine Aljaz Bedene, Andrey Kuznetsov, Fernando Verdasco (n°31), Gilles Muller et Milos Raonic (n°8) sans perdre un set. Sur la lancée de la victoire Suisse en Coupe Davis, le tenant du titre Stan Wawrinka (n°4) parvient à pousser le Serbe au 5e set mais le n°1 mondial conclut le match sur un 6/0 avant de dominer Andy Murray (n°2) en quatre sets en finale.

L’Ecossais tient bien le choc durant les deux premiers sets (qui s’achèvent sur un échange de tie-breaks) mais craque complètement lors des deux derniers. Lui aussi s’était montré expéditif en première semaine face à Yuki Bhambri, Marinko Matosevic et Joao Sousa. Il a été nettement plus accroché par Grigor Dimitrov (n°10) en huitième, le Bulgare passant tout près de le pousser au cinquième set. En quart, Murray se débarrasse plus facilement du héros local Nick Kyrgios puis a de nouveau besoin de quatre sets pour dominer Tomas Berdych (n°7).

Ce dernier avait donné une petite leçon à un Rafael Nadal (n°3) convalescent en quart de finale. L’Espagnol qui n’avait disputé que sept rencontres durant la deuxième moitié de 2014, après sa blessure de Wimbledon, était déjà passé tout près de la défaite au deuxième tour face au qualifié américain Tim Smyczek. Mais la grosse surprise de la quinzaine est l’élimination de Roger Federer (n°2) dès le troisième tour des mains d’Andreas Seppi. L’Italien, qui prend la mesure du Suisse en quatre sets, est ensuite battu 8/6 dans la dernière manche face à Kyrgios.

David Goffin (n°20), très attendu pour son premier Grand-Chelem en tant que tête de série, déçoit un peu lors de sa défaite dès le deuxième tour contre Marcos Baghdatis. Ruben Bemelmans parvient à sortir des qualifications mais il ne peut rien faire contre Ivo Karlovic dans le grand tableau.

Février

Le mois de février est très calme sur le circuit avec seulement quatre ATP 500 au programme. Le premier, à Rotterdam, consacre Stan Wawrinka (n°4). Le Suisse s’en sort en deux tie-breaks en demi-finale contre Milos Raonic (n°2) avant de battre le tenant du titre Tomas Berdych en trois sets en finale. Le Tchèque avait nettement plus facilement dominé Gilles Simon (n°8) en demi-finale.

Sur la terre-battue de Rio de Janeiro, David Ferrer (n°2) domine le surprenant Autrichien Andreas Haider-Maurer en demi-finale avant de surclasser Fabio Fognini (n°4) en finale. L’Italien avait créé le choc de la semaine en venant à bout de Rafael Nadal (n°1) lors d’un match marathon en demi. L’Espagnol, toujours à la recherche de ses sensations, avait déjà frôlé la défaite en quart face à l’Uruguayen Pablo Cuevas.

A Dubai, Roger Federer (n°2) conserve son titre (qui est en fait son septième trophée dans la métropole des Emirats). En finale, il prend la mesure en deux sets du n°1 mondial Novak Djokovic (n°1). Le Suisse avait donné une petite leçon au jeune et pourtant très talentueux Borna Coric en demi-finale. Celui-ci était repêché des qualifications et avait dominé Andy Murray (n°3) en quart. Djokovic, quant à lui, a eu besoin de trois sets pour dominer Tomas Berdych (n°4) en demi.

Sur sa lancée de Rio, David Ferrer (n°2) gère bien le changement de surface et s’impose également sur dur à Acapulco, un tournoi qu’il avait déjà remporté trois fois de 2010 à 2012. Il bat le qualifié américain Ryan Harrison, tombeur du n°3 Grigor Dimitrov, en demi puis se défait du Japonais Kei Nishikori (n°1) en finale. Ce dernier avait eu besoin de trois sets pour prendre la mesure de Kevin Anderson (n°4) la veille de la finale.

Mars

Le tenant du titre Suisse est défait par la Belgique dès le premier tour du Groupe Mondial de Coupe Davis. Bien sûr, l’équipe helvète n’a pas grand-chose à voir avec celle qui a soulevé le saladier d’argent trois mois plus tôt puisque Roger Federer, Stan Wawrinka et même le remplaçant Marco Chiudinelli sont forfaits. Pourtant, les Belges doivent attendre le 5e match, après deux contre-performances contre Henri Laaksonen, pour s’en sortir.

Mais le match le plus incroyable du week-end à lieu en Argentine où l’équipe local vient à bout des Brésiliens. Ceux-ci avaient pourtant pris l’avantage 2/1, notamment grâce à une victoire en cinq sets de Joao Souza face à Carlos Berlocq. Mais le match des n°1 entre Souza et Leonardo Mayer tourne en une bagarre épique de 6h43 (nouveau record pour un simple de Coupe Davis) qui se conclut par la victoire de Mayer 15/13 au dernier set. Dans le dernier match, qui doit se terminer le lundi, Federico Delbonis prend le dessus sur Thomaz Bellucci.

Deux autres rencontres se terminent lors du dernier match. Le Kazakhstan bat l’Italie qui menait pourtant 2/1 après le double mais le remplaçant Aleksandr Nedovyesov vient à bout en cinq sets de Fabio Fognini lors du dernier match. Malgré une double victoire en simple de Kei Nishikori, le Canada s’impose 3/2 face au Japon.

La Grande-Bretagne surprend les Etats-Unis grâce à une victoire surprise de James Ward en cinq sets contre John Isner. Il s’en faut même de peu pour que les Britanniques ne l’emportent dès le double mais les frères Bryan s’en sortent 9/7 au dernier set contre la paire formée par Dominic Inglot et Jamie Murray. En l’absence de Tomas Berdych, les Tchèques sont battus par l’Australie dès le quatrième match, avec notamment deux victoires de Bernard Tomic en trois sets. Enfin, la France (face à l’Allemagne) et la Serbie (contre la Croatie) obtiennent leur ticket pour les quarts de finale dès le double.

Tenant du titre à Indian Wells, Novak Djokovic (n°1) y remporte à nouveau le premier Masters 1000 de la saison. Il domine sans difficulté Marcos Baghdatis, Albert Ramos-Vinola et John Isner (n°18) avant de bénéficier du forfait de Bernard Tomic (n°32) en quart de finale. En demi, il prend facilement la mesure d’Andy Murray (n°4) mais perd tout de même un set face à Roger Federer (n°2) en finale.

Le Suisse connaît aussi un parcours tranquille face à Diego Schwartzman, Andreas Seppi (n°30, son tombeur en Australie), Jack Sock, Tomas Berdych (n°9) et Milos Raonic (n°6). Ce dernier sauve trois balles de match en quart de finale pour venir à bout de Rafael Nadal (n°3) en quart.

Parmi les autres surprises, citons l’élimination de Kei Nishikori (n°5) battu en huitième par Feliciano Lopez (n°12) et de David Ferrer (n°8) surpris au troisième tour par Tomic. Marin Cilic (n°10) échoue dès son entrée en lice contre Juan Monaco.

Pas encore tout à fait remis de sa blessure en Coupe Davis, David Goffin décide de faire l’impasse sur ce tournoi. Aucun autre Belge n’avait le classement nécessaire pour disputer ce tableau final.

Comme en 2014, Novak Djokovic (n°1) réalise le doublé avec Miami. Cette fois son parcours a été plus mouvementé puisqu’il a perdu un set contre Martin Klizan lors de son entrée en lice, un autre contre Alexandr Dolgopolov en huitième et enfin un autre en finale contre Andy Murray (n°3). Il s’en sort même de justesse contre l’Ukrainien qui mène 7/6-4/2 avant de voir le Serbe retourner la situation. Entre ces matchs, Djokovic est plus facilement venu à bout de Steve Darcis, David Ferrer (n°6, en quart) et John Isner (n°22, en demi).

Murray a débuté tranquillement contre Donald Young et Santiago Giraldo (n°27) avant de perdre un set en huitième face à Kevin Anderson (n°15) et en quart contre Dominic Thiem. En demi, il a pris la mesure de Tomas Berdych (n°8) en deux sets.

La grosse surprise du tournoi fut la défaite de Rafael Nadal (n°2) face à son compatriote Fernando Verdasco (n°29) dès le troisième tour. Pour se hisser en demi, John Isner a successivement dominé Grigor Dimitrov (n°9), Milos Raonic (n°5) et Kei Nishikori (n°4). Stan Wawrinka (n°7) a été surpris au troisième tour par Adrian Mannarino (n°28).

David Goffin (n°18), atteint les huitièmes de finale pour la première fois à Miami mais y est sèchement battu par Nishikori. Issu des qualifications, Steve Darcis remporte deux rencontres dans le tableau final face à Malek Jaziri et Gilles Muller (n°30). Il offre même une belle résistance à Djokovic lors du deuxième set. Egalement passé par les qualifs, Ruben Bemelmans est battu d’entrée par Juan Monaco.

Avril

Le retour de Rafael Nadal sur sa terre-battue, après un début de saison en demi-teinte, est très attendu. A Monte-Carlo, tournoi qu’il a remporté à huit reprises, l’Espagnol (n°3) se montre assez décevant, venant à bout difficilement de John Isner (n°15) en huitième et de David Ferrer (n°5) en quart avant d’être balayé par Novak Djokovic (n°1). Ce dernier remporte, le lendemain, son troisième Masters 1000 consécutif, également en trois sets face à Tomas Berdych (n°6). Avant Nadal, le Serbe avait aussi largement dominé Albert Ramos-Vinolas, Andreas Haider-Maurer et Marin Cilic (n°8).

Berdych, de son côté, prend la mesure en deux sets serrés, de Sergiy Stakhovsky et de Roberto Bautista Agut (n°12) avant de bénéficier, en quart, de l’abandon de Milos Raonic (n°4). En demi, il prend facilement la mesure du Français Gaël Monfils (n°14) devant son public.

Ce dernier avait créé les deux seules vraies surprises de la semaine en dominant Roger Federer (n°2) en huitième puis Grigor Dimitrov (n°9) en quart. Le Bulgare s’était lui chargé de sortir le tenant du titre Stan Wawrinka (n°7) au tour précédent.

David Goffin bat facilement le qualifié slovaque Gombos au premier tour mais il est sorti au deuxième tour par le Français Jo-Wilfried Tsonga (n°11).

A Barcelone, Kei Nishikori (n°1) confirme son titre de 2014. Dans un tableau rapidement dégagé, il n’éprouve aucune difficulté à battre Martin Klizan (n°14) en demi et Pablo Andujar en finale. Au tour précédent, l’Espagnol avait sorti son compatriote David Ferrer (n°4). Rafael Nadal (n°2) éprouve toujours autant de difficultés à retrouver sa percussion habituelle. Il est battu dès les huitièmes par Fabio Fognini (n°13).

Mai

Vainqueur des trois premiers Masters 1000 de la saison, Novak Djokovic fait l’impasse sur celui de Madrid ce qui permet à Andy Murray de remporter son premier grand titre sur terre-battue, une semaine après avoir gagné son tout premier trophée sur terre à Munich. Son parcours dans la capitale espagnole est très tranquille après toutefois la perte d’un set au premier tour contre Philipp Kohlschreiber. Il domine ensuite largement Marcel Granollers, Milos Raonic (n°5), Kei Nishikori (n°4) et Rafael Nadal (n°3).

Ce dernier dispute sa première finale majeure de l’année et commence à montrer quelques signes d’amélioration dans son jeu. Il n’éprouve pas trop de difficultés à écarter Steve Johnson, Simone Bolelli, Grigior Dimitrov (n°10) et Tomas Berdych (n°6). Mais en finale, il est assez largement dominé par Murray.

La plus grosse surprise de la semaine est la victoire de Nick Kyrgyos face à Roger Federer (n°1) dès le deuxième tour. Le jeune Australien s’impose en trois tie-breaks en sauvant deux balles de matchs dans le dernier, conclu sur le score de 14/12. Stan Wawrinka (n°8) peine également à retrouver son meilleur niveau sur terre et est battu en huitième par Dimitrov.

David Goffin, seul représentant belge dans le tableau remporte un match très serré au premier tour contre Ernests Gulbis. Au second, il arrive à prendre un set à Nishikori. Depuis son fameux huitième de finale contre Federer à Roland-Garros en 2012, c’est la première fois qu’il remporte une manche face à un Top 5.

Novak Djokovic (n°1) reprend sa marche victorieuse à Rome. Il peine à trouver ses marques lors des premiers matchs et cède un set à Nicolas Almagro, au qualifié Thomaz Belucci et à Kei Nishikori (n°5). Il sert par contre le jeu au bon moment pour dominer David Ferrer (n°7) en demi et Roger Federer (n°2) en finale.

Le Suisse se remet vite de sa déception madrilène. Il bat Pablo Cuevas, Kevin Anderson (n°15) et Tomas Berdych (n°6) pour se hisser en demi. Là, il prend la mesure en deux sets de son compatriote Stan Wawrinka (n°8) qui retrouve son meilleur tennis lors de ce tournoi et bat Rafael Nadal (n°4) en quarts.

Aucune autre grosse surprise ne vient perturber le tournoi. L’absence d’Andy Murray (n°3) en demi étant due à son forfait avant son huitième. L’Ecossais avait alors évoqué une très grosse fatigue. Cet abandon permet à David Goffin, qui aurait dû l’affronter, d’atteindre pour la première fois les quarts de finale d’un Masters 1000. Auparavant, le Belge s’était débarrassé d’Andrea Arnaboldi et surtout de Jo-Wilfried Tsonga (n°13). En quart, il prend encore un set à Ferrer.

Juin

Le quintuple tenant du titre Rafael Nadal étant loin de son meilleur niveau, tous les regards sont tournés vers Novak Djokovic (n°1) à Roland-Garros. Et de fait le Serbe se montre impérial pour dominer Jarkko Nieminen, Gilles Muller, Thanasi Kokkinakis, Richard Gasquet (n°20) et justement Nadal (n°6, en quart). En demi, il connaît une première alerte après deux sets monstrueux face à Andy Murray (n°3). L’Ecossais parvient à renverser la vapeur et à revenir à deux manches partout. Repoussé au lendemain, le cinquième set sera vite expédié par Djokovic.

S’il croit le plus dur réalisé, surtout après le gain du premier set en finale contre Stan Wawrinka (n°8), c’est sans compter sur la qualité des frappes du Suisse qui retourne la situation et remporte son deuxième Grand-Chelem (après Melbourne 2014) en quatre sets. Sans faire beaucoup parler de lui, si ce n’est pour son horrible short, Wawrinka s’était hissé en deuxième semaine en dominant facilement Marsel Ilhan, Dusan Lajovic, Steve Johnson et Gilles Simon (n°12). C’est en quart qu’il réalise son premier grand coup en dominant Roger Federer (n°2) en trois sets. En demi, par une chaleur étouffante, il réalise son moins bon match mais s’impose tout de même en quatre sets face à Jo-Wilfried Tsonga (n°14).

Le Français, soutenu par son public, avait réalisé deux belles perfs en dominant Tomas Berdych (n°4) et Kei Nishikori (n°5) en huitième et en quart.

Tête de série n°17, David Goffin réalise deux bons matchs contre Filip Krajinovic et Santiago Giraldo mais est balayé par un Jérémy Chardy en état de grâce. Le Français avait déjà dominé John Isner (n°16) au tour précédent. Aucun autre Belge ne franchit le premier tour. Diminué physiquement, Steve Darcis ne peut rien faire contre Simone Bolelli et Ruben Bemelmans s’incline en cinq sets contre Benjamin Becker. Issus des qualifications, Kimmer Coppejans et Germain Gigounon disputent leur premier tableau final en Grand Chelem mais sont battus en trois sets par les Français Nicolas Mahut et Richard Gasquet (n°20).

Pour la toute première fois depuis le début de l’ère open, trois semaines séparent la finale de Roland-Garros et le début de Wimbledon. L’ATP en profite pour faire passer deux épreuves sur gazon en catégorie « 500 ». Ca ne change pas grand-chose pour le tournoi de Halle qui est à nouveau remporté par Roger Federer (n°1), pour la troisième fois consécutive et la huitième en tout. Il domine Ivo Karlovic (n°8) en demi et Andreas Seppi en finale. L’Italien, qui avait battu Federer à Melbourne, avait bénéficié de l’abandon de Kei Nishikori (n°2) la veille.

L’autre nouveau ATP 500 de la saison se tient au Queen’s. Une épreuve qui n’a pas grand-chose de nouveau en réalité puisque c’est l’un des plus anciens tournois du circuit (sa première édition a eu lieu en... 1890 !) C’est Andy Murray (n°1) qui s’y impose face au grand serveur Kevin Anderson en finale. Ils avaient respectivement dominé Viktor Troicki et Gilles Simon (n°7) en demi.