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International

06/07/2009
Federer pour la 15e fois

Ca y est, il l'a battu ce record de nombre de victoires en Grand Chelem. Quand on a su que Rafael Nadal ne participerait pas à Wimbledon, on ne voyait guère qui pourrait se mettre en travers de la route de Federer, à part peut-être Andy Murray. Or, c'est un autre Andy, Roddick, qui a failli priver le Suisse d'un 6e titre à Wimbledon. On ne se souvient pas avoir vu l'Américain aussi affuté en fond de court. Epoustoufflant au service, ça on en avait l'habitude, solide mentalement, il ne s'est pas montré maladroit à la volée non plus, sauf peut-être sur cette volée de haute de revers qui lui aurait permis de mener deux sets à zéros. Andy Roddick n'est pas le seul "ancien" à avoir montré d'excellentes dispositions sur le gazon. On n'avait plus vu non plus Lleyton Hewitt et Juan-Carlos Ferrero aussi loin dans un Grand Chelem depuis longtemps. Tommy Haas a également démontré qu'il n'avait pas été n°2 mondial par hasard.

Serena Williams domine sa soeur

Le tournoi féminin n'a franchement pas déchaîné les passions. A partir du moment où les deux soeurs Williams n'étaient pas dans la même partie de tableau, on s'attendait à une finale entre-elles. Il s'en est fallu de peu pourtant qu'Elena Dementieva ne parvienne à éliminer Serena en demi. Mais les qualités de combattantes de l'Américaine et son service surpuissant lui ont permis de se sortir de ce mauvais pas. En finale, elle a dominé Venus qui était pourtant apparue très à l'aise tout au long de la quinzaine. Si Federer est le roi du gazon, aucun doute, les soeurs Williams en sont les deux reines.

Norman, increvable

On ne le répètera jamais assez, Dick Norman est un véritable phénomène. En atteignant les demi-finales de Wimbledon, après deux matchs marathons, il a prouvé que sa finale de Roland-Garros ne devait rien au hasard. A 38 ans, il aura sans doute le plaisir de goûter aux Masters en fin d'année. En effet, Dick Norman et Wesley Moodie sont désormais la 6e paire mondiale, tout en n'ayant joué que 5 tournois ensemble.

10/06/2009
Federer, enfin

Alors qu'on le disait sur le déclin, Roger Federer est parvenu à combler la dernière lacune sur son palmarès en remportant Roland-Garros. Les esprits chagrins se plaisent à rappeler qu'il a gagné, certes, mais qu'il a surtout profité de la défaite surprise de son grand rival, Rafael Nadal, en huitième de finale. A ceux-là, on répondra tout simplement que si l'Espagnol n'est pas arrivé en finale, c'est qu'il est tombé sur un Robin Soderling exceptionnel et que son pic de forme était sans doute déjà passé. Nous l'avions souligné juste après l'Australian Open, Nadal n'avait jamais été aussi tôt en forme dans une saison or, jamais il n'avait réussi à garder son rythme infernal après le mois d'août.

Il serait injuste de retirer le moindre aucun au Suisse juste parce qu'il n'a pas dû affronter Rafa en finale. Après tout, le plus grand exploit de Federer est peut-être d'être parvenu pour la 20e fois d'affilée au moins dans le dernier carré d'un tournoi du Grand-Chelem. En outre, on a retrouvé le Federer qui arrive à triompher même lorsqu'il joue moins bien, celui qui se sort des situations les plus inextricables.

En tout cas, on espère que Rafael Nadal pourra s'aligner à Wimbledon, que ses douleurs aux genoux ne seront plus qu'un mauvais souvenir, car tout le monde se souvient du récital de tennis que les deux rivaux ont donné l'an dernier à Londres et souhaite revoir encore un match d'une telle intensité.

Kuznetsova pour un deuxième titre

Chez les femmes, le duel 100% russe a tourné à l'avantage de Svetlana Kuznetsova qui a remporté son deuxième titre du Grand Chelem. Comme l'an dernier, Dinara Safina, devenue entre-temps numéro un mondiale et présentée comme grandissime favorite, a craqué sous la pression. Elle n'a pratiquement jamais fait illusion dans une finale assez pauvre en émotions. Le tournoi féminin n'a réellement pas déchaîné les passions. Seule la belle aventure de l'Australienne Stosur a un peu égayé la quinzaine. Pratiquant un tennis varié, elle réalisé une belle performance en se hissant dans le dernier carré.

Norman, l'incroyable

Que dire de l'incroyable prestation de Dick Norman, qui à 38 ans a disputé la première finale de Grand-Chelem de sa carrière aux côtés de Wesley Moodie ? Tous ceux qui auront vu sa finale auront compris son secret. Il est en fait très simple, le géant de Waregem s'amuse sur le terrain. On se demande quand même si cette fois on ne va pas enfin penser à lui pour jouer le double en Coupe Davis. Est-il possible de se passer d'un finaliste de Grand-Chelem ? Il est permis d'en douter.

21/04/2009
Nadal, encore et toujours

Rien de neuf à l’ombre du Rocher, ou plutôt si ; on sait maintenant que même quand il joue mal, Rafael Nadal est invincible sur terre battue. Pour la 5e fois d’affilée, un record, l’Espagnol s’est imposé à Monte-Carlo. Malgré un nombre surprenant d’erreurs directes, il n’a laissé échappé qu’un set tout au long de la semaine, en finale, face à un Novak Djokovic enfin retrouvé. En demi, il a écarté Andy Murray. L’Ecossais a montré qu’il avait bien progressé sur la surface, mais est encore un peu tendre pour réellement inquiéter le Roi Nadal. Le quatrième demi-finaliste était Suisse, comme l’on pouvait s’y attendre. Mais il s’agissait de Stanislas Wawrinka et non de Roger Federer, éliminé précisément par son compatriote. On voit de plus en plus mal comment Federer parviendra un jour à remporter le seul Grand Chelem qui manque à son palmarès.

Lisicki, clap première

Chez les femmes, deux tournois étaient au programme. A Charleston, l’Allemande Lisicki a remporté son premier titre en se débarrassant de la Danoise Wozniacki en finale, 6/2-6/4. Lisicki avait déjà réalisé la surprise de la semaine en venant à bout de Venus Williams 6/4-7/6. Wozniacki s’est quant à elle jouée de la Russe Dementieva en demi-finale.

A Barcelone, l’Italienne Roberta Vinci a décroché le deuxième titre de sa carrière aux dépens de la Russe Kirilenko, 6/0-6/4. Vinci était passé tout près de l’élimination en demi-finale face à sa compatriote Schiavone. Elle a en effet remonté un handicap de 0/6-2/4 pour émerger 0/6-7/6-6/4.

Norman en sauveur ?

L’ironie veut que le seul joueur belge qui a réussi à tirer son épingle du jeu cette semaine est Dick Norman. Alors qu’il ne joue plus les simples qu’en guise d’entraînement pour le double, le Waregemois a glané son 13e titre challenger à Mexico. Malgré ce résultat, Dick Norman ne compte pas relancer sa carrière en simple.  

15/04/2009
Ferrero six ans plus tard

Après 6 ans de disette, Juan-Carlos Ferrero a enfin remporté un titre. Depuis l’année de sa victoire à Roland-Garros, l’Espagnol avait perdu les 6 finales qu’il a disputées jusqu’à ce dimanche, à Casablanca. Ferrero qui était sorti du top 100 a fait forte impression en demi-finale face à la tête de série n°1, Andreev. Il a ensuite dominé le Français Serra, 6/4-7/5. L’Espagnol Montanes complétait le dernier carré.

Un autre revenant s’est imposé à Houston. L’Australien Lleyton Hewitt a savouré son 27e titre, le 2e sur terre-battue. Cela faisait deux ans que Hewitt n’avait plus connu ce bonheur. En finale, il s’est débarrassé de l’Américain Wayne Odesnik qui disputait la toute première finale de sa carrière. Odesnik, 23 ans, est né en Afrique du Sud et est arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 3 ans. Modeste joueur chez les juniors (il a atteint la 49e place mondiale), il dispute son premier tournoi professionnel en 2000, un Future où il fut éliminé au premier tour de qualifications. L’année suivante, il joue deux Futures et atteint le tableau final à une reprise. Il entame réellement sa carrière en 2002. Il participe à de nombreux tournois avec des résultats assez mitigés. Il se hisse une fois en demi-finale d’un Future et parvient à se qualifier et à atteindre le deuxième lors d’un challenger. Il termine la saison à une modeste 743e place. En 2003, il remporte son premier titre en Future en Jamaïque, au mois d’avril. Il signe encore deux quarts de finale en Future et échoue au deuxième tour de qualifications au tournoi ATP de Washington. En fin de saison, une tournée dans les Caraïbes lui rapporte un nouveau titre, trois demis et deux quarts de finale. Il termine l’année dans le top 500. En 2004, il tente de temps en temps sa chance dans les qualifs de tournois ATP, sans succès. Il reçoit aussi des wild-cards pour Houston et l’US Open mais s’incline d’entrée de jeu. Sur le circuit des Futures, il obtient trois finales et une demi. Il se montre plus régulier l’année suivante, avec 2 titres, 3 finales et 2 demis en Future. Il se qualifie aussi au tournoi d’Indian Wells et reçoit à nouveau une invitation pour l’US Open où il bute sur le premier obstacle. En 2006, il remporte encore deux Futures, mais surtout, il commence à se montrer en challenger avec un titre, une demi et un quart. En 2007, Odesnik ajoute un challenger dans son escarcelle. Il atteint encore une finale, deux demies et de nombreux quarts. Mais son plus beau résultat est sans conteste son 3e tour à Washington après être sorti des qualifications. Il passe aussi pour la première fois un tour à l’US Open. Ces résultats lui permettent d’approcher le top 100 à la 121e place. L’an dernier, Wayne Odesnik a joué plus souvent sur le grand circuit. Il signe son meilleur résultat à Houston, déjà, en se hissant dans le dernier carré. Il atteint à nouveau le deuxième tour à l’US Open et trois demies en challenger. Il se qualifie également pour l’Australian Open. Cette année, avant Houston, il a réussi à se qualifier pour l’Australian Open et a remporté le challenger de Carson. Cette semaine, il a atteint le meilleur classement de sa vie avec une 77e place.

Jankovic pour la première fois en 2009

Chez les femmes, deux petits tournois étaient au programme. A Marbella, Jelena Jankovic en a profité pour remporter son premier titre en 2009 en battant Suarez-Navarro en finale, 6/3-3/6-6/3. L’évènement de la semaine était sans conteste l’élimination au premier tour de Serena Williams, visiblement diminuée par sa blessure. A Ponte Vedra, la Danoise Wozniacki s’est imposée au détriment de sa presque homonyme Wozniak, 6/1-6/2.

Où sont les Belges ?

Les Belges ont à nouveau brillé par leur absence cette semaine. Seul résultat à se mettre sous la dent, la victoire en double de Yanina Wickmayer à Torhout, une bien maigre consolation.

06/04/2009
Andy Murray l’homme du mois

Quinze jours après avoir atteint la finale à Indian Wells, Andy Murray n’a cette fois pas buté sur le dernier obstacle pour s’adjuger le titre à Miami. Il s’agit déjà du 3e titre de la saison pour l’Ecossais ainsi que de son 3e Masters Series après Cincinatti et Madrid l’an dernier. Murray a battu en demi l’Argentin Del Potro, le tombeur de Rafael Nadal. En finale, il s’est débarrassé de Novak Djokovic, 6/2-7/5. Le Serbe avait écarté un bien pâle Roger Federer au tour précédent.

Après un trimestre de tennis, on peut dire que deux hommes ont dominé le début de saison : Rafael Nadal et Andy Murray. Les autres joueurs ont dû se contenter des miettes. Djokovic et Federer paraissent bien un ton en dessous. Roddick n’est sans doute pas loin de son meilleur niveau, mais c’est encore bien insuffisant pour revendiquer les titres majeurs. La jeune garde, dont le meilleur représentant est l’Argentin Del Potro pointe également le bout de son nez. Cependant, la saison sur terre battue va commencer et l’on sait que Rafael Nadal y est encore plus fort que sur toute autre surface.

Azarenka remporte son plus beau titre

Chez les femmes, la Biélorusse Azarenka a remporté le plus beau titre de sa jeune carrière en profitant de la légère blessure de Serena Williams en finale, 6/3-6/1. L’ancienne numéro un mondiale chez les juniores a débuté l’année sur les chapeaux de roue. Miami est le troisième titre de la saison et de sa carrière, sans conteste le plus beau. Elle n’a en fait subi que deux défaites en 2009 : sur abandon en huitième de finale à l’Australian Open, face à … Serena Williams, et en demi-finale à Indian Wells face à Zvonareva. Sa victoire lui permet de bondir à la 8e place mondiale ce lundi sur les tablettes de la WTA. En demi, Azarenka avait pris la mesure de Kuznetsova alors que Serena Williams émergeait face à sa sœur.

Le premier trimestre 2009 a clairement montré que le tennis féminin s’essouffle. Derrière les sœurs Williams, quand elles sont réellement motivées, le gouffre est énorme. Les filles de l’Est forment toujours un bloc aussi impressionnant. Une dizaine de filles sont capables de prestations cinq étoiles mais presque toutes souffrent du mal : la peur de gagner. Dès que les enjeux se font importants, elles ont tendance à perdre leurs moyens. Or, cet à ce moment-là que les sœurs Williams se montrent intraitables.

Les Belges invisibles

A l’instar de l’équipe nationale de football, les tennismans Belges se sont fait très très discrets. Espérons que l’arrivée de la terre battue leur permettra de retrouver quelques couleurs.

23/03/2009
Rafael Nadal s’adjuge Indian Wells

Il y a décidemment quelque chose du Federer de 2007 dans Rafael Nadal. Comme le Suisse à l’époque, il remporte les tournois les uns après les autres. Comme lui, il souffre parfois lors des premiers tours, mais dès qu’il arrive en finale il est intouchable. En effet, Nadal est passé à deux doigts de la défaite face à Nalbandian en huitième, mais il a réussi à écarter plusieurs balles de match et n’a ensuite plus été réellement inquiété, se permettant même le luxe d’infliger une petite correction à Andy Murray en finale. L’Ecossais avait pourtant pris la mesure de Roger Federer en demi-finale. Le quatrième demi-finaliste était Andy Roddick, qui peut être crédité d’un très bon début de saison. En quart, il a écarté Novak Djokovic, qui lui n’est certainement pas au mieux de sa forme pour l’instant. Roddick semble cependant encore un peu en deçà du trio Nadal, Murray, Federer. Mais en ce début de saison, l’Helvète paraît lui-même être inférieur aux deux autres et paraît être en perte de vitesse.

Le retour d’Ana Ivanovic

Chez les femmes, en l’absence des sœurs Williams qui continuent à bouder le tournoi d’Indian Wells, c’est la Russe Vera Zvonareva qui a mis tout le monde d’accord. Elle a connu un parcours tranquille, s’imposant sans perdre le moindre set. En finale, elle a disposé de la revenante Ana Ivanovic. Depuis son triomphe à Roland-Garros l’an dernier on n’avait pas revu la Serbe aussi performante. La tenante du titre a d’ailleurs hérité de trois balles de premier set mais n’a pas pu les transformer. La tête de série numéro un, Dinara Safina, a quant à elle été éliminée en quart de finale par Azarenka et a vu s’envoler ses rêves de devenir numéro un mondiale. Une place de finaliste lui aurait en effet permis de s’emparer du trône.

Une autre Russe a beaucoup fait parler d’elle cette quinzaine. Il s’agit de la jeune Anastasya Pavlyuchenkova (17 ans). Après avoir sorti Jelena Jankovic au deuxième tour, elle a poursuivi son parcours jusqu’en demi-finale où elle a cédé face à Ivanovic. Cette ancienne championne du monde juniore (en 2006 – voir notre article les 10 meilleurs juniors en 2006) a sans nul doute réalisé là le meilleur résultat de sa carrière naissante.

Chez les juniores, Pavlyuchenkova, qui s’entraîne en France, a remporté 2 Australian Open (2006 et 2007) et un US Open (2006). Elle a également disputé la finale à Roland-Garros (2006). En double, elle a été encore plus performante puisqu’elle a triomphé 2 fois à l’Australian Open (2006, 2008) et à Wimbledon (2006, 2007) et 1 fois à Roland-Garros (2006) alors qu’elle atteignait la finale à l’US Open (2006). Très active sur le circuit junior, la Russe a forcément longtemps limité ses apparitions chez les pros. Elle dispute ses deux premiers tournois fin 2005 grâce à des wild-cards, et signe 2 deuxièmes tours en $25.000. L’année suivante, elle ne joue que 2 tournois avant octobre, remportant le deuxième, un $10.000. A partir du mois d’octobre, elle joue plus régulièrement chez les pros. Elle se comporte très bien avec un titre en $25.000 et deux quarts de finale. Elle termine la saison à la 402e place.

La saison 2007 est plus difficile pour la Russe. Elle dispute les qualifications de l’Australian Open où elle disparaît aux portes du tableau final. Elle connaît alors une période difficile qui culmine à Wimbledon où elle est balayée par Hantuchova au premier tour. Elle avait reçu une invitation des organisateurs en tant que vainqueur chez les juniores la saison précédente. En fin de saison, elle se reprend un peu avec un quart et une demi en $25.000. Sa progression au classement est limitée et elle termine l’année à la 281e position.

En 2008, la Russe fait une entrée remarquée dans le cercle des meilleures joueuses (voir les meilleures entrées dans le top 100 en 2008). Après une élimination au deuxième tour de qualifications à l’Australian Open, Pavlyuchenkova trouve la bonne carburation. Elle remporte deux $25.000 et atteint les demi-finales du $50.000 de Saint-Gaudens. Elle se qualifie ensuite pour Roland-Garros et se hisse au deuxième tour. A Wimbledon, elle ne rend les armes qu’au troisième tour. A New-York, elle signe à nouveau un deuxième tour. Elle atteint aussi ses deux premiers quarts de finale sur le circuit WTA, à Palerme et à Tokyo. En fin de saison, elle ajoute deux trophées ITF à sa collection, les $100.000 de Poitiers et Bratislava. Elle termine l’année au 45e rang mondial.

En 2009, elle commence la saison avec un quart de finale à Hobart. Elle se fait ensuite plus discrète… jusqu’à Indian Wells.

Les Belges en challenger

Hormis Steve Darcis et Yanina Wickmayer qui ont chacun passé un tour à Indian Wells, il faut descendre au niveau des challengers pour voir un Belge sortir un peu du lot. Xavier Malisse a atteint une bonne demi-finale à Caltanissetta, où Niels Desein s’est également mis en évidence en atteignant les quarts.

09/03/2009
Pas de grosse surprise en Coupe Davis

Ce week-end était consacré au premier tour de Coupe Davis. Le moins que l’on puisse écrire c’est qu’il n’y a pas eu vraiment de surprise. Les deux duels annoncés les plus serrés, Tchéquie / France et Espagne / Serbie ont finalement été remporté assez facilement par les pays hôtes. L’Argentine, face aux Pays-Bas, et la Croatie, face au Chili, ont réalisé le carton plein. La Russie est allée s’imposer 1/4 en Roumanie alors que l’Allemagne s’est débarrassée de l’Autriche 3/2. La rencontre la plus indécise fut, sans nul doute, celle qui opposait la Suède à Israël. Le duel, joué à huis-clos pour des raisons de sécurité, a vu Israël émerger 3/2. Les quatre simples se sont terminés au 5e set, dont un sur le score de 11/9 et deux sur le score de 8/6. A noter que le capitaine suédois, Mats Wilander, avait un moment évoqué la possibilité de faire appel à Stefan Edberg qu’il trouve encore supérieur à la génération actuelle suédoise. Finalement, ce sont Thomas Johansson et Andrea Vinciguerra qui ont donné la réplique à Dudi Sela et Harel Levy.

Dans l’équipe des Pays-Bas se trouvait un certain Thiemo de Bakker. Le jeune joueur, grand espoir néerlandais, n’a pas encore réussi à éclater chez les pros. Chez les juniors, il fut numéro un mondial en 2006. Cette année là, il avait atteint la demi-finale à Roland-Garros et s’était imposé à Wimbledon pour son dernier tournoi dans cette catégorie.
Ses premiers pas chez les pros, il les fait déjà en 2004, à la faveur d’une invitation pour le challenger de Groningen. L’année suivante, il joue quelques Futures en fin de saison et décroche une demi-finale en Israël. En 2006, il passe pour la première fois un tour dans un tournoi ATP, à Amersfoort où il avait reçu une wild-card. En fin de saison, il remporte deux Futures et dispute encore une finale, ce qui lui permet de terminer l’année dans le top 500. Thiemo va stagner en 2007. Il tente de jouer plus de Challengers et les qualifications de tournois ATP, mais cela ne lui réussit pas vraiment. Il doit se contenter d’une finale en Future, d’un quart en Challenger et d’un deuxième tour au tournoi d’Amersfoort en guise de meilleurs résultats. Il joue tout de même son premier Wimbledon grâce à une invitation et ne s’incline qu’en cinq sets face à Wayne Arthurs. La saison 2008 est plus heureuse puisqu’il remporte deux nouveaux titres en Futures et surtout se montre plus régulier sur le circuit challenger avec une demi-finale et trois quarts de finale. Il termine la saison à la 250e place. Depuis le début de l’année 2009, il n’a joué que 4 matches, tous perdus. Le tennis néerlandais, qui se cherche un successeur à Richard Krajicek et Paul Haarhuis tient sans doute un grand talent avec de Bakker. Cependant ce dernier n’a pas encore réussi la transition entre le circuit junior et le circuit professionnel.

Marion Bartoli deux ans après

Un seul tournoi était au programme des femmes cette semaine, à Monterrey. Marion Bartoli en a profité pour goûter à nouveau à la victoire deux ans après son dernier titre. La Française, deuxième tête de série du tournoi est relativement facilement venue à bout de la Chinoise Li, 6/4-6/3. Cette dernière avait créé l’exploit du premier tour en sortant la n°10 mondiale, la Polonaise Radwanska.

La Belgique en barrage

Comme le soulignait Kristof Vliegen après sa victoire épique dans le premier simple du match Belgique / Pologne, peu importe la manière dont il a joué, ce qui importe, c’est la victoire. Il est vrai que l’on a déjà vécu des rencontres de Coupe Davis plus palpitantes, mais les Belges ont joué avec sérieux et se sont appliqués à rapidement tuer tout suspense en menant 3/0. Xavier Malisse, Kristof Vliegen, Steve Darcis et Olivier Rochus espèreront certainement bénéficier d'un tirage aussi heureux pour le match de barrage.

23/02/2009
Roddick succède à Darcis

A Memphis, Andy Roddick a remporté le 27e titre de sa carrière au detriment d’un des hommes en forme de ce début de saison, Radek Stepanek, sur le score de 7/5-7/5. L’Américain a ainsi pris sa revanche sur le Tchèque qui l’avait éliminé en demi-finale la semaine dernière à San José. Au premier tour, Roddick a écarté le tenant du titre, notre compatriote Steve Darcis. Roddick a par ailleurs posé un acte fort en refusant de se déplacer à Dubai cette semaine, pour protester contre la décision des Emirats Arabes Unis de refuser le visa de l’Israélienne Peer. On notera également le beau tournoi de Lleyton Hewitt, qui n’a cédé qu’en demi-finale face au futur vainqueur.

Tommy Robredo s’est imposé à Buenos Aires face à l’Argentin Juan Monaco après une bataille de près de 3 heures, 7/5-2/6-7/6(5). Une semaine après avoir remporté le tournoi de Costa do Sauipe au détriment d’un Brésilien, Robredo a donc une fois de plus ruiné les espoirs du public local. Il s’agit du 9e titre dans la carrière de l’Espagnol. Monaco avait pour sa part déjà joué un match à couteau tiré en demi-finale face à la tête de série n°1, David Nalbandian, 2/6-7/5-7/6.

A Marseille, le public a pu savourer une finale 100% française. Jo-Wilfried Tsonga a remporté son deuxième titre du mois en venant à bout de Mickaël Llodra au terme de deux sets très serrés, 7/5-7/6. En demi, il avait disposé de la 1re tête de série, le Serbe Djokovic, 6/4-7/6. Llodra avait quant à lui éliminé la 2e tête de série, son compatriote Gilles Simon, 7/6-6/2.

Venus Williams en grande forme

Le tournoi de Dubai a été entaché par un acte politique désolant. L’Israélienne Shahar Peer a été privée de tournoi parce que les autorités des Emirats lui ont refusé son visa. On ne s’attardera pas sur cette navrante histoire mais on espère tout de même que la WTA et les joueuses n’auront pas la mémoire trop courte. Au niveau sportif, Venus Williams a remporté le 40e titre de sa carrière en mettant fin au beau parcours de la Française Virginie Razzano, 6/4-6/2. Ce n’est cependant pas faire injure à la Française que d’affirmer que Venus avait fait le plus dur en venant à bout de sa sœur en demi-finale, 6/1-2/6-7/6. Grâce à cette victoire, Venus retrouve le top 5 mondial 6 ans après l’avoir quitté. Razzano aura certainement savouré cette finale, elle qui n’avait plus atteint ce stade d’une épreuve depuis octobre 2007.

A Memphis, la finale opposait les deux premières têtes de série. La moins bien classée des deux, la jeune Biélorusse Azarenka a finalement assez facilement dominé la Danoise Wozniacki, 6/1-6/3. Azarenka a déjà triomphé à deux reprises cette année. Les deux joueuses étaient associées en double et ont inscrit leur nom au palmarès.

A Bogota, Maria Martinez Sanchez a surpris l’Argentine Dulko en finale, 6/3-6/2. L’Espagnole, dont c’est le premier titre, a également remporté le double, spécialité où elle avait déjà triomphé à 5 reprises.

La surprise du tournoi est venue de la Masa Zec-Peskiric qui s’est hissée en quart de finale après avoir éliminé l’Italienne Pennetta au premier tour. La Slovène, qui a fêté ses 22 ans il y a un mois, était une assez bonne juniore (18e mondiale). Elle commence relativement tard à jouer chez les pros, en 2004. Elle dispute son premier $10.000 en mars à Rome. Elle échoue au premier tour mais dès le mois d’août elle signe son premier quart de finale à Coïmbra. Peu après, elle remporte ses deux premiers titres en $10.000. En fin de saison elle dispute encore une finale et ajoute également une ligne à son palmarès, ce qui lui permet de terminer la saison dans les 500 premières mondiales. L’année suivante, elle dispute des tournois ITF plus relevés. Il lui faut un peu de temps pour s’adapter et ce n’est qu’en septembre qu’elle obtient ses premiers bons résultats, un quart au $25.000 de Mestre et une finale au $25.000 de Lagos. Elle termine la saison à la 312e place. Zec-Peskiric connaît alors une saison mitigée en 2006. Elle dispute pour la première fois la Fed Cup mais en tournoi elle ne signe que deux quarts de finale en $25.000 et voit son classement chuter à la 421e place. Heureusement pour elle, 2007 se révèle un bon millésime avec deux titres, une finale et deux demi-finales. Elle dispute également son premier tournoi WTA à Strasbourg où elle échoue au premier tour. En 2008, elle continue à arpenter le tournoi ITF et écume les titres. Elle remporte 5 tournois ce qui lui permet de terminer la saison à la 132e place. Elle peut dès lors se lancer dans les qualifications des tournois WTA en 2009. Elle échoue tant à Auckland qu’à l’Australian Open avant de réussir sa première prestation d’envergure à Bogota.

Christophe Rochus à la fête

Si Steve Darcis a perdu au premier tour à Memphis, où il défendait son titre, il bénéficie cependant de circonstances atténuantes puisqu’il a rencontré le futur vainqueur, Andy Roddick. Le tournoi a cependant souri à Christophe Rochus qui s’est hissé en quart de finale en dominant au passage l’Américain Mardy Fish.

Chez les femmes, on octroiera une bonne note à Tamaryn Hendler qui a réussi à s’extirper du tableau qualificatif à Bogota avant de rendre les armes face à l’Argentine Dulko. Yanina Wickmayer est allée se ressourcer dans un tournoi ITF. Le moins que l’on puisse écrire c’est qu’elle a eu raison puisqu’elle a tout simplement remporté l’épreuve.

16/02/2009
Murray vainqueur

A Rotterdam, la finale rêvée entre les deux premières têtes de série du tournoi n’a pas tenu toutes ses promesses. La faute en incombe au genou de Rafael Nadal qui l’a lâché dans le courant du deuxième set, ce qui ne l’a pas empêché de ravir cette manche à Andy Murray. Mais c’était là le chant du cygne et il n’a pu défendre ses chances dans le dernier set, perdu sur un cinglant 6/0. Il s’agit là du 10e titre de Murray, le 2e cette saison. Rafael Nadal avait déjà éprouvé énormément de difficultés dans ses matches précédents, cédant à chaque fois un set, à l’exception de sa demi-finale face au Français Monfils.

L’Espagnol avait notamment souffert pour se débarrasser du Bulgare Grigor Dimitrov, notre révélation de la semaine. Dimitrov n’est pas inconnu pour ceux qui suivent le circuit junior (cfr notre article les 10 meilleurs juniors de 2008). Il y a terminé à la 3e place en jouant très peu mais en remportant Wimbledon et l’US Open. Ce joueur très complet que l’on compare déjà à Federer, un poids difficile à porter pour un jeune de 17 ans, commence chez les pros en 2007. Il joue essentiellement en Espagne et décroche son premier quart de finale en fin de saison après s’être extirpé des qualifications. Les Futures espagnols sont souvent relevés et très fréquentés. Dimitrov a donc besoin d’un peu de temps pour percer. Fin mars, il gagne son premier titre future à Valldoreix. La Coupe Davis lui permet d’acquérir un peu d’expérience supplémentaire. Reléguée l’année précédente en division III du groupe Europe-Afrique, la Bulgarie avec Dimitrov en ses rangs s’impose dans sa poule en remportant ses cinq rencontres et rejouera donc en 2009 en division II. Dimitrov, qui a certes affronté de biens modestes adversaires, a gagné ses 5 simples et l’unique double auquel il a pris part. En été, il dispute son premier tournoi ATP à la faveur d’une wild card à ‘s Hertogenbosch, mais il est encore trop tendre pour Andreev (6/1-6/3). Début septembre, il s’impose coup sur coup lors de deux Futures madrilènes. Il va ensuite tenter sa chance, sans succès, en challenger et lors de qualifications de tournois ATP. Il termine la saison à la 493e place. En 2009, il monte lentement en puissance lors d’une tournée de Futures aux Etats-Unis avec un premier tour, un deuxième tour et enfin une demi-finale. Ensuite, il est invité à Rotterdam et y bat Tomas Berdych avant d’offrir une belle réplique au numéro un mondial.

A Costa Do Sauipe, l’Espagnol Tommy Robredo a remporté le 8e titre de sa carrière aux dépens du Brésilien Bellucci. Ce dernier, très actif sur le circuit des challengers n’avait encore jamais atteint le moindre quart de finale à l’ATP. A noter que Robredo s’est également imposé en double, réalisant là le premier double de sa carrière.

Radomir Stepanek a mis fin à 15 ans de disette pour le tennis tchèque à San José. Depuis 1983, plus aucun Tchèque ne s’était en effet imposé dans ce tournoi. Il s’agit du 4e titre de Stepanek, le 2e cette saison. En finale, il a dominé Mardy Fish, 3/6-6/4-6/2, mais il avait peut-être fait le plus dur en dominant Andy Roddick en demi.

Mauresmo, deux ans après

Il y avait deux ans, depuis le défunt tournoi d’Anvers en 2007, qu’Amélie Mauresmo n’avait plus levé les bras au ciel après une finale. La Française, d’habitude si fébrile dès qu’elle doit jouer devant son public, a retrouvé toutes ses sensations tout au long de la semaine. Elle a en effet balayé la Polonaise Radwanska en quart avant de dominer la Serbe Jankovic et Elena Dementieva en trois sets. La Russe avait bénéficié du forfait de Serena Williams la veille.

A Pattaya, la Russe Vera Zvonareva a pris la mesure de l'Indienne Mirza, 7/5-6/1. C'est ke 8e titre dans la carrière de la Russe. Pour Mirza, qui est retombée à la 126e place après blessure au poignet qui l'a tenue éloignée des cours pendant 6 mois, cette finale constitue déjà une victoire en soi.

Les Belges à la peine

C’est devenu une habitude, la moisson belge a de nouveau été bien pauvre cette semaine. Christophe Rochus est notre meilleur représentant avec un deuxième tour à San José. Il faut descendre au niveau des tournois Futures pour trouver une raison de se réjouir : Ruben Bemelmans a remporté le premier titre belge en simple de la saison.

09/02/2009
Fernando Gonzalez maître chez lui

Tenant du titre et tête de série n°1, le Chilien Fernando Gonzalez a inscrit pour la 4e fois son nom au palmarès du tournoi de Vina de Mar. En finale, l’Argentin Acasuso n’est jamais parvenu à le faire douter, 6/1-6/3. Gonzalez a désormais 11 titres à son compteur et réintègre le Top 15 mondial.
A Zagreb, la finale 100% croate aura probablement ravi le public. C’est le plus jeune et le plus en forme des deux finalistes qui l’a emporté. Marin Cilic, 2e tête de série, a en effet dominé Mario Ancic 6/3-6/4. Cilic n’a pas perdu le moindre set tout au long de la semaine et s’est adjugé le 3e titre de sa carrière, le 2e déjà en 2009. Cerise sur la gâteau, ce succès est synonyme pour lui d’entrée dans le Top 20 mondial. De son côté, Mario Ancic n’a plus goûté aux joies de la victoire depuis la fin 2006 et son titre à Saint-Petersbourg.
A Johannesburg, ce sont deux Français qui se sont disputé le titre. Le favori et le plus expérimenté, Jo-Wilfried Tsonga, a dominé l’outsider, Jérémy Chardy, 6/4-7/6. Tsonga a remporté le 3e titre de sa carrière alors que Chardy disputait sa toute première finale.
Le tournoi, peu relevé, a permis à un joueur portugais de sortir de l’anonymat. Frederico Gil, qui prenait part à son premier tournoi de la saison, n’a rendu les armes qu’en demi-finale. Le Lusitanien de 23 ans n’avait jamais réalisé encore pareille performance. Il faut dire qu’il a franchit patiemment les étapes le menant du statut d’espoir (10e mondial en 2003 chez les juniors) à celui de membre du Top 100 (86e en août 2008). Il dispute ses premiers tournois professionnels en 2001, à l’occasion d’un circuit satellite organisé dans son pays. La faiblesse du tennis portugais lui permet de déjà faire son entrée en Coupe Davis en 2004, en Tunisie, alors qu’il n’est même pas encore 1000e mondial. Aujourd’hui, son compteur marque déjà 26 matches de Coupe Davis, dont 15 victoires. En 2005, Gil remporte ses 3 premiers titres Futures. Il en ajoute 3 autres à son palmarès l’année suivante mais surtout, il passe à la vitesse supérieure en empochant le challenger de Sassuolo et en atteignant les quarts de finale de son premier tournoi ATP, chez lui à Estoril. L’année 2007 lui permet de continuer sa progression et il montre une belle régularité sur le circuit challenger avec 1 titre et 4 demi-finales. Il passe encore un tour au tournoi ATP d’Estoril Enfin, en 2008 il ajoute encore un titre challenger à sa collection et perd très rarement avant les quarts de finale. Il parvient aussi à se qualifier à Roland-Garros et, chose étonnante pour un adepte de la terre battue, à Wimbledon. Les deux fois il bute sur le Français Chardy.

La Russie dominatrice, la France balayée

Le circuit féminin faisait une petite pause consacrée au premier tour de la Fed Cup. La Russie s’est imposée sans surprise face à la Chine. Emmenées par Elena Dementieva et Svetlana Kuznetsova, les Russes n’ont fait qu’une bouchée des Chinoises (5/0). Les Etats-Unis, avec une équipe B (voire C), ont réussi à écarter l’Argentine au terme d’un double décisif. La Tchéquie a quant à elle éliminé l’Espagne, finaliste de la précédente édition, sur le score de 4/1. Enfin, la France a été laminée par l’Italie, 0/5. C’est la 3e fois d’affilée que les Transalpines prennent le dessus sur leur rivales françaises. Mais qui sait si le résultat n’aurait pas été inversé si Amélie Mauresmo avait remporté ce premier match qu’elle avait en main.
Dans le groupe 2, la Belgique n’a pu créer l’exploit en Slovaquie, s’inclinant finalement 4/1. Qu’il doit être frustrant de rencontrer une telle équipe en division 2 quand on voit la faiblesse de certaines équipes alignées en première division. Décidemment, la Fed Cup n’aura jamais le prestige de son pendant masculin, la Coupe Davis.

Les Belges se réveillent

Malgré la défaite de l’équipe belge, on peut se réjouir de la prestation de Kirsten Flipkens face à la 18e mondiale. Pendant un set, elle a fait mieux que se défendre, obtenant même deux balles de set. Il ne lui manque plus qu’un peu de maîtrise de soi et elle pourra prétendre à un grand crû en 2009.
Chez les garçons, les bonnes nouvelles nous viennent d’Afrique du Sud. Kristof Vliegen y a atteint un bon quart de finale, ne cédant que face au futur vainqueur. Dick Norman a quant à lui fêté sa nouvelle carrière avec un titre, de quoi le conforter dans cet excellent choix de se concentrer sur le double.

02/02/2009
Rafael Nadal au sommet de son art

Au vu de ses prestations en quart et en demi-finale, Roger Federer espérait sans doute prouver que sur dur il était encore supérieur à son grand rival Rafael Nadal. Malheureusement pour lui, l’Espagnol, que l’on n’avait jamais vu dans une telle forme aussi tôt dans la saison, s’érige de plus en plus comme une barrière infranchissable. Nul doute que le Suisse repensera longtemps à ces nombreuses balles de break qu’il n’a pas réussi à exploiter à 4/4 et 5/5 dans le troisième set. Dès qu’il a Nadal en face de lui, il faiblit sur les points importants, là où il se montre impérial face à un autre joueur. L’Espagnol paraît lui en mesure de réaliser le Grand Chelem, pour autant qu’il parvienne à gérer l’ensemble de la saison alors qu’il éprouve souvent beaucoup de difficultés à garder la forme au-delà du mois d’août. C’est peut-être là que réside la chance de Federer cette année car, on l’a dit plus haut, jamais Nadal n’avait abordé une saison aussi fort.

L’Ecossais Murray et le Serbe Djokovic, le tenant du titre, ont quant à eux été éliminé avant le dernier carré. L’affrontement entre ceux que l’on présente comme les 4 meilleurs joueurs de la planète n’a donc pas eu lieu. Andy Roddick en a profité pour se rappeler aux bons souvenirs de ses fans. Il y avait longtemps que l’on ne l’avait plus vu à pareille fête. Quant à l’Espagnol Verdasco, l’invité surprise des demi-finales, il a fait trembler son compatriote Nadal jusqu’au bout. Mais lui aussi a craqué nerveusement en fin de partie, offrant finalement le match sur une double faute.

Serena Williams en vrai numéro un mondiale

Comme l’on pouvait s’y attendre, Serena Williams est montée en puissance tout au long de la quinzaine pour finir par remporter son 10e titre du Grand-Chelem. L’Américaine reprend en outre la 1e place mondiale, une place qui lui revient de droit tant elle semble être au-dessus du lot dès lors que l’enjeu est important. L’armada russe, avec 3 joueuses présentes en demi-finale, a échoué dans la dernière ligne droite. Et pourtant, en quart de finale Kuznetsova a servi pour le match face à Serena Williams. Mais, tout comme ses compatriotes en font souvent l’expérience, ses nerfs ont craqué au moment de conclure. Annoncée comme la grande favorite, Elena Dementieva a pu mesurer combien il est difficile de battre une Williams dans la 2e semaine d’un Grand-Chelem. On voit d’ailleurs mal, à part une Maria Sharapova en pleine possession de ses moyens, qui pourrait priver les sœurs Williams de truster les titres du Grand Chelem en 2009.
            La quart de finaliste la plus inattendue était l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Elle s’était déjà révélée au grand public l’an dernier en devenant la première qualifiée à atteindre les quarts de finale à Roland-Garros depuis Petra Mandula en 2001. Au passage, elle avait éliminé l’ex numéro 1 mondiale Amélie Mauresmo. Il s’agissait en outre de sa première participation au tableau final d’une épreuve du Grand Chelem.
            La petite Espagnole (1m62, soit 5 cm de moins que Justine Henin) a commencé le tennis à 9 ans, un âge où Martina Hingis écumait déjà les tournois. D’emblée, elle a opté pour un revers à une main, un choix devenu tellement rare sur le circuit féminin. Elle n’a que rarement quitté ses Canaries natales pour jouer dans les catégories de jeunes. Mais lorsqu’elle l’a fait, elle a à chaque fois crevé l’écran, à l’image de son titre de Championne d’Europe juniore en 2006 ou de ses deux places de finaliste, en 2004, aux Championnats d’Europe -16 ans. Elle a en outre mené l’Espagne jusqu’à la 2e place à la Summer Cup 2006.    
            En fait, en 2003 Carla Suarez jouait déjà sur le circuit professionnel, presque exclusivement en Espagne. L’année suivante, elle empoche son premier $10.000, à Majorque. Jusqu’en 2007, elle arpente le circuit ITF avec un certain bonheur, remportant en tout 6 titres en simple et 4 en double.  En 2008, avant son exploit à la Porte d’Auteuil, elle avait déjà atteint les demi-finales à Bogota. Et cette année, elle a déjà réussi à confirmer en se hissant en quart de finale à l’Australian Open.

Des Belges quasiment invisibles

Cela devient déjà une triste habitude, mais seul Xavier Malisse et, dans une moindre mesure Kirsten Flipkens, ont réussi à tirer leur épingle du jeu lors de cette quinzaine australienne. Xavier est sorti des qualifications, a largement dominé Llodra et a ensuite opposé une belle résistance à Andy Roddick, futur demi-finaliste. Voilà qui devrait lui donner la confiance nécessaire pour une saison qui s’avère décisive pour la suite de sa carrière. Invitée de dernière minute, Kirsten Flipkens a cédé avec les honneurs au deuxième tour face à la désormais ex-numéro 1 mondiale Jankovic. Il lui reste maintenant à prouver qu’elle peut faire mieux encore et remporter à l’avenir ces matches serrés.
            Les autres Belges attendent encore un résultat honorable à se mettre sous la dent en 2009.    

12/01/2009
Tsonga forfait pour l’Australian Open ?

La toute grande information de la semaine chez les hommes est la blessure du Français Jo-Wilfried Tsonga à Sydney. Le finaliste surprise de l’Australian Open 2008, touché au dos, est donc très incertain pour la semaine prochaine. Son vainqueur de la saison n’est d’ailleurs pas au mieux non plus. Après son élimination précoce de la semaine dernière, Djokovic a cette fois échoué en demi-finale face à Nieminen. David Nalbandian a pour sa part averti ses adversaires en remportant le tournoi. Il sera bel et bien l’un des sérieux outsiders.

Le tennis argentin dispose d’ailleurs un autre atout en la personne de Del Potro. Ce dernier a bien digéré la déception de la finale de la Coupe Davis de la défunte saison et est reparti du bon pied en s’imposant à Auckland face à l’Américain Querrey.

On se gardera de tirer des conclusions du tournoi exhibition de Kooyong où Roger Federer a battu son compatriote Stanislas Wawrinka en finale. Ce rendez-vous traditionnel a surtout pour but de permettre à quelques joueurs de peaufiner leur jeu à quelques jours du premier grand rendez-vous de l’année.

Dementieva sur sa lancée

La victoire d’Elena Dementieva à Sydney est beaucoup plus significative que celle obtenue la semaine dernière en Nouvelle-Zélande. Non seulement elle y a confirmé sa bonne forme actuelle, mais elle plus elle a marqué des points face à des concurrentes directes, Serena Williams qu’elle a proprement balayée, et Dinara Safina qu’elle a battue pour la 3e fois d’affilée. La championne olympique va sans doute devoir porter sur ses épaules le statut de favorite pour l’Australian Open. Il est trop tôt cependant pour enterrer la cadette des sœurs Williams. On sait qu’elle a l’habitude d’être insuffisamment préparée pour les grandes compétitions. Mais on sait également que si elle survit à la première semaine elle sera à nouveau une des grandes prétendantes au titre car son jeu ne peut aller qu’en s’améliorant au fil des matches.

Le tournoi de Hobart a vu la première finale 100% tchèque sur le circuit féminin depuis 2005. C’est la révélation de la semaine, la jeune Petra Kvitova, qui s’est imposée face à Iveta Benesova, qui a la particularité de partager son coach avec elle. La Tchèque de 18 ans disputait à Hobart la première finale WTA de sa carrière. Kvitova est active sur le circuit professionnel depuis 2006 et a relativement peu joué chez les juniores. Cela ne l’a pas empêchée de tout de même d’y enlever 4 titres et d’atteindre le 27e rang mondial. Dès sa première année chez les pros, elle remporte 2 tournois ITF. En 2007, ce sont 4 nouveaux trophées ITF qui viennent orner sa cheminée. Si elle ne triomphe qu’à une reprise en 2008, au $75.000 de Monzon où elle domine une certaine Yanina Wickmayer en finale, c’est surtout parce qu’elle joue désormais régulièrement sur le grand circuit. Elle y obtient quelques résultats intéressants, dont un huitième de finale à Roland-Garros et deux quarts de finales, à Budapest et Linz, ce qui lui permet de terminer l’année dans le top 50.

Les Belges toujours aussi peu en verve

A part Xavier Malisse, qui est parvenu à se qualifier tant à Sydney que pour l’Australian Open, on ne peut pas dire que la deuxième semaine de l’année ait souri à nos compatriotes. En effet, aucun d'netre-eux n’est parvenu à franchir le premier tour d’un tournoi professionnel, ATP ou ITF.

12/01/2009
Murray favori pour l’Australian Open

En reconduisant son titre à Doha, Andy Murray a fait plus qu’ajouter une ligne à son palmarès. Il s’est tout simplement érigé en favori pour le premier Grand Chelem de l’année. Une semaine après avoir dominé Rafael Nadal et Roger Federer dans un tournoi exhibition, il a remis le couvert face au n°2 mondial en demi-finale avant de dominer outrageusement Andy Roddick en finale. Outre Roger Federer, qui a tout de même accroché l’Ecossais, les deux autres ténors du circuit ont raté leur entrée en matière. Rafael Nadal a cédé en quart de finale à Doha face aux coups de boutoirs de Gaël Monfils. Novak Djokovic a quant à lui été éliminé sans gloire au premier tour à Brisbane par le Letton Gulbis.
A Brisbane, Radek Stepanek a remporté le 3e titre de sa carrière. A 30 ans, le Tchèque reste un joueur difficile à battre avec son jeu tout en toucher. A Chennai, c’est le jeune Marin Cilic qui s’est imposé, inscrivant ainsi une 2e ligne sur sa carte de visite. La belle histoire du tournoi indien a été écrite par un jeune du pays, Somdev Devvarman, qui a profité de son invitation pour se hisser en finale en écartant notamment Moya et Karlovic. Ce résident des Etats-Unis de 23 ans, presque totalement inconnu sur le grand circuit, a réellement commencé sa carrière en 2008. Il avait bien remporté un Future en Inde en 2004, mais ses apparitions sur le circuit professionnel étaient trop sporadiques pour lui permettre de progresser dans la hiérarchie de l’ATP. Il n’avait d’ailleurs jamais terminé une seule saison dans le Top 500 et avait débuté la saison 2008 a une bien modeste 1020e position. Après avoir remporté un Future aux Etats-Unis la première semaine de l’année, il a marqué une longue pause, interrompue uniquement par une apparition en Coupe Davis, pour ne revenir que fin juin une fois son diplôme universitaire en poche. Un retour en force puisqu’il a aligné d’emblée deux titres en Futures et un en Challenger. Plus tard, il s’est encore hissé en quart de finale au tournoi ATP de Washington et a disputé la finale au Challenger de Nashville. Ces résultats lui ont permis de terminer l’année à la 204e place mondiale. S’il est encore méconnu du grand public, ce n’est pas le cas sur le circuit universitaire américain dont il est le double champion en titre. Ce circuit est une référence aux Etats-Unis et la lecture de son palmarès permet de retrouver des noms tels que Mickaël Pernfors, Bob Bryan, Tim Mayotte, Kevin Curren, John McEnroe ou encore Arthur Ashe et Stan Smith. Devvarman pourrait donc être la bonne surprise de cette saison, d’autant plus qu’il a maintenant six mois devant lui pendant lesquels il n’aura pas le moindre point à défendre.

Retour de Mauresmo ?

Le tournoi WTA de Brisbane a apporté certaines confirmations. La première vient de la Biélorusse Azarenka. En remportant le titre, elle a démontré qu’elle faisait bel et bien partie des joueuses à surveiller cette année. Son parcours à l’Australian Open permettra de déterminer si elle peut prétendre jouer déjà les touts premiers rôles ou si elle devra encore se contenter d’être une sérieuse outsider. La deuxième confirmation est la petite forme affichée par Ana Ivanovic, peu à son affaire depuis son triomphe à Roland-Garros. La Serbe a été balayée par Amélie Mauresmo. On pourrait croire à un retour au premier plan de la joueuse française, peut-être galvanisée par un retour en Australie où sa carrière a réellement pris son envol. Néanmoins, les deux victoires a l’arraché de Mauresmo face à Dokic et Coin, et le petit miracle qui avait déjà permis à Ivanovic de survivre à son débat face à Roberta Vinci font plutôt penser à une Ivanovic à côté de son sujet qu’à une Mauresmo au sommet de son art.
L’autre épreuve de la semaine, à Auckland, a été remportée de manière très autoritaire par Elena Dementieva. On serait tenté donc de pointer la Russe comme une des grandes favorites pour l’Australian Open mais d’une part l’on connaît sa grande fragilité mentale et d’autre part l’opposition était trop limitée pour permettre de tirer de véritables enseignements de cette victoire.
Enfin, pour être complet, signalons que la Slovaquie s’est imposée dans la Hopman Cup au détriment de la Russie.

Les Belges invisibles

Le bilan de la première semaine pour le tennis belge est on ne peut plus modeste. Seul Kristof Vliegen a atteint le deuxième tour, à Doha. Xavier Malisse a remporté deux matches de qualifications à Brisbane mais a échoué au dernier écueil. Steve Darcis, Christophe Rochus et Yanina Wickmayer ont plié bagages dès leur entrée en lice. Il n’y a bien évidemment rien de dramatique dans ces résultats mais l’on sait que la confiance est un élément-clé au tennis, et celle-ci ne peut venir que de l’accumulation de victoires. Et puis, il faut dire aussi que l’on s’était habitué à voir les Belges briller dès l’entame de la saison, mais on parle-là de l’âge d’or du tennis belge.

27/10/2008
57e titre pour Federer

Roger Federer (n°1) s’est imposé dans sa ville, à Bâle, pour la troisième fois consécutive. Après avoir un peu souffert contre Reynolds et Nieminen (le finaliste de l'édition 2007), il a trouvé son rythme de croisière pour dominer Bolelli, Lopez et Nalbandian (n°2), 6/3-6/4 en finale. Federer mène maintenant 10/8 dans ses duels avec l’Argentin qui a pourtant longtemps été sa bête noire (il avait remporté leurs cinq premiers duels en 2002 et 2003). Avant la finale, Nalbandian n’avait été inquiété que par Kristof Vliegen qui l’a poussé au tie-break du troisième set. Il a plus facilement battu Montanes, Becker et Del Potro (n°3). Federer possède aujourd’hui 57 titres soit autant qu’Ilie Nastase. Il est à trois titres d’Andre Agassi.
Andy Murray (n°1) poursuit sur sa lancée de Madrid et remporte son cinquième trophée de la saison en défendant son titre à St Petersbourg. Joueur le plus titré de la saison après Nadal (qui a glané huit trophées déjà), l’Ecossais a remporté 18 de ses 19 derniers matchs. Depuis les J.O. de Pékin, il n’a perdu que la finale de l’US Open. En Russie, il s’est quasiment promené hormis contre Tipsarevic en quart de finale. Mais aucun joueur n’a pu lui prendre un set et il a facilement dominé Troicki, Gulbis, Verdasco (n°3) et Golubev, 6/1-6/1. Ce dernier est le premier joueur du Kazhakstan à atteindre la finale d’un tournoi ATP. Il n’a jamais eu la moindre chance dans ce match à sens unique (plus courte finale de l’année avec ses 56 minutes). Il était pourtant la révélation du tournoi puisqu’il est sorti des qualifications avant de battre Olivier Rochus, Safin (n°8), Zverev et Hanescu.
Finaliste à Stockholm il y a deux semaines, Robin Soderling (n°7) n’a cette fois pas loupé le coche à Lyon. Il confirme ainsi qu’il est l’un des meilleurs joueurs du circuit en salle. Déjà vainqueur à Lyon en 2004, il avait encore gagné à Milan en 2005 et disputé trois autres finales, toutes en indoor, cette année. Il met surtout fin à une disette de trois ans pour le tennis suédois puisque le titre de Thomas Johansson à Saint-Petersbourg en 2005 était le dernier de l’un de  ses compatriotes, un comble pour un pays qui remportait entre 5 et 15 tittres chaque année de 1974 à 2000. Après deux premiers tours facilement remportés contre Ascione et Christophe Rochus, le Suédois a pris la mesure de Roddick (n°1), Simon (n°4) et Benneteau, 6/3-6/7-6/1 en finale. Le Français avait battu Clément, Robredo (n°5), Darcis et Tsonga (n°3).

Après plus de quatre mois de résultats assez catastrophiques, Ana Ivanovic (n°1) renoue avec le succès et s’impose à Linz en battant Zvonareva (n°2), 6/2-6/1 en finale. La Serbe avait déjà montré des signes de retour en forme la semaine passée à Zurich où elle avait poussé Venus Williams, la future gagnante, dans ses derniers retranchements. Après son titre à Roland-Garros et l’accession à la place de numéro un mondiale, elle avait nettement baissé de niveau et encaissé des défaites assez incompréhensibles. A Linz, elle a retrouvé tout son tennis pour battre Bammer et Pennetta (n°7) et venir à bout d’Agnieska Radwanska (n°3) en demi-finale alors que cette dernière a eu un break d’avance au dernier set. Zvonareva s’était baladée contre Llagostera, Cornet (n°8) et Bartoli (n°6). Elle se consolera de sa défaite avec l’assurance de sa qualification pour le Masters de Doha.
Elena Dementieva (n°1) s’impose à Luxembourg au terme d’une finale à suspens face à Caroline Wozniacki (n°4). Dominée 6/2 au premier set, elle a su renverser la vapeur et s’accrocher dans un troisième set où elle était mal embarquée avant de finalement triompher 2/6-6/4-7/6. La championne olympique de Pékin a connu un parcours nettement plus facile durant ses quatre premiers matchs contre Malek, Dulko, Mauresmo (n°5) et Cirstea (n°8). Wozniacki, déjà victorieuse de ses trois premiers titres cette année, à quant à elle pris le dessus sur Bacsinszky, Peng, Medina (n°7) et Li (n°6).

Le point sur les classements

Robin Soderling (18e, +9), Feliciano Lopez (33e, +6) et Julien Benneteau (44e, +12) sont les grands vainqueurs de la semaine alors que Marc Gicquel (57e, -17) et Marcos Baghdatis (59e, -16) s'effondrent au classement. La lutte pour les trois dernières places qualificatives pour le Masters s'annonce serrée à Paris. Onze joueurs peuvent encore espérer accompagner Nadal, Federer, Djokovic, Murray et Davydenko à Shanghai. Roddick, Del Porto et Simon sont actuellement les mieux placés mais Ferrer, Blake ou Wawrinka notamment ont encore toutes leurs chances.
Les trois premiers Belges, Steve Darcis (52e, +6), Christophe Rochus (75e, +5) et Kristof Vliegen (91e, +5) grimpent légèrement alors qu'Olivier Rochus (118e, -11) poursuit sa dégringolade. Niels Desein (254e, +37) et David Goffin (715e, +40) obtiennent leur meilleur classement.

Nadia Petrova (11e, +2 et Caroline Wozniacki (13e, +3) se rapprochent du Top 10 au contraire de Patty Schnyder (15e) et de Daniela Hantuchova (19e) qui perdent toutes les deux quatre places. Venus Williams et Vera Zvonareva se sont vu confirmer leur accession au Masters de Doha. Agnieska Radwanska aura un statut de remplaçante.
Grâce à sa première victoire sur le circuit ITF, Tamaryn Hendler (341e) grimpe de 114 places et se rapproche de Caroline Maes (307e, -15). Sofie Oyen poursuit sa progression (761e, +70).

20/10/2008
Deuxième Masters Series pour Murray

Andy Murray (n°4) confirme qu’il est bien l’homme en forme de cette fin de saison en remportant son deuxième Masters Series à Madrid. Vainqueur à Cincinnati, dans le courant du mois d’août, il avait ensuite atteint sa première finale en Grand-Chelem à l’US Open. Il devient le premier joueur britannique à détenir deux titres Masters Series (Henman et Rusedski n’en ont remporté qu’un seul, à Paris, respectivement en 2003 et 1998). Il est aussi le premier joueur de son pays à glaner quatre trophées la même année puisqu’il s’était également imposé à Doha et à Marseille. A Madrid, il a successivement dominé Bolleli, Cilic et Monfils avant de prendre sa revanche de l’US Open en trois sets contre Federer (n°2). En finale, il a remporté le premier set 6/4 contre Simon avant que celui-ci ne possède deux balles d’égalisation à un set partout dans le tie-break de la deuxième manche. Murray a alors serré le jeu pour remporter les quatre derniers points.
Il était temps car le Français s’était particulièrement mis en évidence toute la semaine pour ses retournements de situation époustoufflants. Il a en effet perdu le premier set de quatre de ses cinq matchs, en a conclu autant au tie-break du dernier set et a sauvé en tout six balles de match. Il n’en a pas moins accroché à son tableau de chasse les noms de Andreev, Blake (n°11), Ginepri, Karlovic (n°14) et surtout Nadal (n°1).
Il se place ainsi en bonne position pour la course au Masters dans laquelle d’autres joueurs ont pris des points importants comme Del Potro, quart de finaliste. Côté belge, Olivier Rochus et Steve Darcis se sont joliment extirpés d’un tableau de qualification très relevé mais se sont ensuite inclinés au premier tour contre Cilic et Fish.

Venus Williams (n°3) a également fait un grand pas vers le Masters en s’imposant à Zurich. Elle a successivement battu Alona Bondarenko, Schiavone et une Ivanovic (n°2) en net regain de forme et qui fut son adversaire la plus coriace. En finale, elle a pris la mesure de Flavia Pennetta 7/6-6/2. Celle-ci restait pourtant sur une série étonnante de trois succès consécutifs face à Williams dont le dernier datait de la semaine dernière, à Moscou. Après un premier tour expédié contre Petrova, l’Italienne a réalisé la plus grosse performance du début de l’épreuve (dégradée en catégorie Tier II cette année) en venant à bout de Jankovic (n°1). La nouvelle n°1 mondiale restait en effet sur une série de 12 victoires. Pennetta a ensuite battu Srebotnik et Medina Garrigues.

Le point sur les classements

Gilles Simon intègre pour la première fois de sa carrière le Top 10 (10e, +6). Le reste du Top 100 est étonnamment stable pour une semaine de Masters Series.
Niels Desein (291e, +39) retrouve sa place parmi les 300 premiers mondiaux alors que Julien Dubail (1133e, +55) poursuit sa progression.

Venus Williams reprend la 8e place à Vera Zvonareva. Depuis l’annonce du forfait de Maria Sharapova, la neuvième place est devenue qualificative pour le Masters. Seule Agnieska Radwanska peut encore inquiéter Williams ou Zvonareva. Par ailleurs, Flavia Pennetta (14e, +3) et Anabel Medina-Garrigues (22e, +8) obtiennent leur meilleur classement à un âge relativement élevé sur le circuit féminin (26 ans).
Apollonia Melzani (569e) grimpe de quinze places et dépasse Soetkin Van Deun( 575e, -26) pour accrocher la 7e place nationale.

13/10/2008
Hat-Trick pour Jankovic

Le tournoi de Moscou a sacré un Russe pour la douzième fois en dix-neuf éditions et pour la cinquième fois consécutive (après Davydenko en 2004, 2006 et 2007 et Andreev en 2005). Ce ne fut pourtant pas l’un des cinq joueurs locaux désignés tête de série qui s’imposa mais Igor Kunitsyn. Le joueur de Vladivostok devient ainsi le dixième joueur à remporter son premier titre cette saison. Il a successivement dominé Tursunov (n°5), Ginepri, Chardy, Santoro et Marat Safin (n°7), qui l’avait pourtant battu lors de leurs trois précédentes confrontations. Vainqueur de Okun, Benneteau, Davydenko (n°1) et bénéficiaire du forfait de Zverev en demi-final, l’ancien n°1 mondial est passé tout près du titre (7/6-6/7-6/3). Pour rappel, sa dernière victoire remonte à l’Open d’Australie en 2005.
Quelques heures après Kunitsyn, c’est Philipp Petzschner qui allait remporter son premier titre à Vienne. L’Allemand réalisait une performance encore plus incroyable puisqu’il soulevait le trophé après avoir dû franchir les qualifications (comme Nishikori à Delray Beach et Simon à Casablanca). Vainqueur surprise de Wawrinka (n°1) au premier tour, il a poursuivi sa route en battant Hernych, Moya, Lopez et Monfils (n°8), 6/4-6/4. Le Français pensait sans doute avoir fait le plus dur en battant Gonzalez (n°2) en quart de finale. Il a également pris la mesure de Peya, Stepanek et Kohlschreiber. Le dernier joueur qui a remporté le tournoi de Vienne en sortant des qualifications n’est autre que Filip Dewulf. C’était il y a 13 ans déjà.
David Nalbandian (n°1) a remporté, à Stockholm, le deuxième titre de sa saison après Buenos Aires. Il a successivement battu Reynolds, Joachim Johansson (de retour six mois après avoir annoncé son départ à la retraite), Montanes (n°7) et Nieminen (n°3). En finale, il est venu à bour de Soderling (n°4). Après avoir dominé le début du match pour mener 6/2-4/2, l’Argentin n’a pas su tuer le match et a été embarqué dans un troisième set par le tenace Suédois avant de conclure 6/2-6/7-6/3. Soderling, qui cherchait à devenir le premier Suédois titré dans sa capitale depuis Thomas Johansson en 2004, avait pris la mesure de Becker, Monaco, Schüttler (n°5) et Nishikori.

Pour la troisième semaine consécutive (après Pékin et Stuttgart), Jelena Jankovic (n°1) remporte un titre prestigieux. Dans l’épreuve féminine de  Moscou, la nouvelle numéro un mondiale ne s’est pourtant pas baladée. Elle a été menée 7/6-2/0 lors de son premier match face à Douchevina avant d’être menée 3/1 dans les deux sets de son quarts de finale contre Pennetta. En demi-finale, elle a même perdu le premier set 6/0 contre Dementieva (n°3) avant de corriger le tir par la suite (6/1-6/0). C’est la finale qui fut son match le plus facile puisqu’elle s’y imposa 6/2-6/4 face à Vera Zvonareva (n°7). La Russe était pourtant l’auteur d’un très beau parcours qui l’a vu dominer Kirilenko, Hantuchova, Cibulkova (tombeuse d’Ivanovic, n°4) et surtout Dinara Safina (n°2) en demi-finale. C’est la troisième finale de Tier I perdue cette année pour Zvonareva. Pour Jankovic, il s’agissait de la troisième victoire à ce niveau après ses deux succès à Rome en 2007 et 2008.

Le point sur les classements

Gaël Monfils (18e) fait, pour la première fois, partie du Top 20 mondial grâce à un bond de dix places. Les deux autres finalistes de la semaine, Robin Soderling28e, +7) et Marat Safin (34e, +6), réalisent également une excellente opération. Mais ce sont, bien entendu, les deux vainqueurs surprises, Igor Kunitsyn (47e, +24) et Philipp Petzschner (72e, +53), qui sont les grands vainqueurs de la semaine.
Peu de changement sont à noter du côté belge si ce n'est le léger recul de Christophe Rochus (80e, -5) et de Kristof Vliegen (96e, -4).

Dinara Safina devient la nouvelle n°2 mondiale au détriment de Serena Williams. Ana Ivanovic (4e) et Vera Zvonareva (8e) grimpent également d'une place en dépassant respectivement Elena Dementieva et Venus Williams.
Grâce à son premier succès officiel, Apollonia Melzani (584e, +73) se rapproche du Top 500.