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Les dix meilleurs juniors

Hommes :

Evgeni Korolev (RUS,  né le 14 février 88, ITF : Ncl, ATP : 103e) :

A l’heure où la Russie remportait sa deuxième Coupe Davis et alors que quatre joueurs de ce pays ont terminé l’année dans le Top 30, la relève est déjà prête avec le jeune et très talentueux Evgeni Korolev. Il a totalement fait l’impasse sur le circuit junior pour se consacrer, dès 16 ans, aux tournois Futures. Il obtint sa première victoire à ce niveau six mois plus tard et son premier succès en Challenger un an après.
Début 2006, il se fit remarquer à Marseille où il se qualifia pour les quarts de finale en battant son compatriote Davydenko, n°6 mondial. Il atteignit le même stade à Bastad et remporta le Challenger de Dusseldorf. Les spectateurs Belges ont pu admirer son gros service et son revers à deux mains très efficace à Mons où il donna une petite leçon à Christophe Rochus pour atteindre les demi-finales.

Ernests Gulbis (LET,  né le 30 août 88, ITF : Ncl, ATP : 141e) :

La Lettonie n’a pas pour habitude de sortir très souvent de bons joueurs. Les plus âgés se souviennent sans doute de Larisa Savchenko-Neiland (Russe de naissance mais qui avait opté pour le pays de son mari lors de l’éclatement de l’URSS). Les plus jeunes vont apprendre à connaître Ernests Gulbis.
Classé 419e en début d’année, ce joueur de 18 ans a vite franchi l’étape du passage entre les tournois Futures (il en a remporté un en septembre 2005 et deux au début de cette saison) et les tournois Challengers. Dans cette dernière catégorie, il a atteint ses deux premières finales cet été à Oberstaufen et Tampere avant de fêter sa toute première victoire en fin d’année à Eckental.
Comme Korolev, il a fait l’impasse sur les tournois juniors mais a été plutôt efficace chez les scolaires où il a été 2e européen (il avait été finaliste du défunt tournoi de Rixensart). Entraîné à l’académie de Nikki Pilic, il attend impatiemment de faire ses premiers pas sur le grand circuit.

Oleksandr Dolgopolov (UKR,  né le 07 novembre 88, ITF : 899e, ATP : 265e) :

En 1993, Andreï Medvedev, 19 ans, défraye la chronique en se glissant en demi-finale de Roland-Garros. A la fin de chaque match, un jeune garçon de cinq ans, le fils de son entraîneur, saute sur le court pour être le premier à féliciter le jeune Ukrainien.
Difficile, lorsqu’on a foulé le central de la Porte d’Auteuil à cinq ans, de ne pas rêver de devenir soi-même un champion. Le rêve de ce petit garçon deviendra peut-être un jour réalité puisque, treize ans plus tard, Oleksander Dolgopolov fait partie des meilleurs joueurs de sa génération. En remportant cinq titres Futures et en disputant une première demi-finale en Challenger (chez lui, à Dniepropetrovsk), il a réalisé l’un des plus gros bonds de l’année au classement puisqu’il n’était que 1497e en début d’année et qu’il est maintenant 265e.

Alexandre Sidorenko (FRA, né le 18 février 88, ITF : 7e, ATP : 313e) :

Si le nom du quatrième junior de notre classement a les même consonances de l’est de l’Europe que les trois premiers, il n’en est pas moins Français. Son père Valery, ex-entraîneur de l’équipe russe championne olympique de handball, s’est installé en France pour y poursuivre sa carrière au club de l’US Ivry alors qu’Alexandre n’est âgé que de quatre ans. Celui-ci s’intéresse très tôt au tennis et gagne tous les titres de jeunes dans l’Hexagone. Il a abordé 2006 avec l’espoir de devenir champion du monde junior mais après sa victoire à l’Open d’Australie, il a revu ses ambitions à la hausse et se lance définitivement chez les pros. Après quelques tâtonnements, il remporte un premier Future en juin et double la mise en septembre.

Thiemo De Bakker (PBS,  né le 19 septembre 88, ITF : 1er, ATP : 457e) :

La particularité de cette « génération 88 » est que les meilleurs n’ont presque pas (voire pas du tout) disputé le circuit junior. Thiemo De Bakker s’y est tout de même investi jusqu’à Wimbledon. En l’absence d’opposition valable, il s’y est baladé, remportant Wimbledon, la Casablanca Cup et trois Grades 1. A Roland-Garros, il s’est arrêté en demi-finale.
Avec un bilan de 42 victoires pour trois défaites en six mois, le joueur de La Haye était déjà sûr d’être sacré Champion du Monde junior. Il se consacra alors au grand circuit où son premier résultat remarquable fut une victoire sur Julien Benneteau (53e mondial) à Amersfoort. Il remporta ensuite deux tournois Futures au Portugal.

Femmes :

Timea Bacsinszky (SUI,  née le 08 juin 89, ITF : 268e, WTA : 123e) :

A 15 ans, la jeune Suissesse était déjà dans le Top 20 junior (après des demi-finales à Melbourne et Roland-Garros) et dans le Top 250 chez les pros. Il lui a, semble-t-il, fallu quelques mois pour s’habituer à son nouveau statut puisqu’elle chutait à la 392e place fin 2005.
Cette année, elle est repartie vers le haut grâce à deux victoires en ITF (au $75.000 de Denain et au $50.000 de Saint-Gaudens). Grâce aussi, et surtout, à son excellent tournoi de Zurich où elle s’est extirpée des qualifications avant de battre Myskina et Schiavone pour finalement chuter, en quart de finale, contre Maria Sharapova.

Tamira Paszek (AUT,  née le 06 décembre 90, ITF : 15e, WTA : 181e) :

Chez les juniors, Tamira Paszek s’était fait remarquer en atteignant la finale à Wimbledon en 2005. Elle a réédité cette belle performance à l’US Open cette année. Chez les pros, elle est sortie des qualifications à Istanbul et a franchi un tour dans le grand tableau. Mais c’est à Portoroz, fin septembre, qu’elle creva l’écran en remportant le premier titre WTA de sa carrière (un Tier IV) en dominant quelques joueuses très expérimentées comme Benesova, Loit ou Camerin.
Difficile de définir les origines de cette jeune joueuse. De père Tanzanien élevé au Kenya puis au Canada et de mère Chilienne élevée en Autriche, elle parle parfaitement l’Allemand, l’Anglais et le Français. C’est toutefois l’Autriche qu’elle a choisi de représenter en Fed Cup. A 16 ans, elle possède tous les atouts pour ramener l’Autriche sur le devant de la scène tennistique.

Alizée Cornet (FRA,  née le 22 janvier 90, ITF : 18e, WTA : 197e) :

Si vous êtes fans de la série « l’Instit », vous vous souvenez peut-être d’un épisode racontant la relation d’une jeune espoir du tennis avec son père trop autoritaire. Cette jeune fille n’était autre qu'Alizée Cornet. Si à la fin de l’épisode, Alizée décide qu’elle ne veut pas devenir professionnelle, il en va tout à fait autrement dans la réalité.
Car en passant deux fois le premier tour de Roland-Garros avant ses 17 ans, la jeune Française se place parmi les meilleures espoirs de son pays. Comme le confirme d’ailleurs ses autres résultats. Elle a, par exemple, remporté un Grade A junior et deux ITF dotés de $25.000.

Caroline Wozniacki (DAN,  née le 11 juillet 90, ITF : 2e, WTA : 231e) :

Cette jeune Danoise est l’une des toutes meilleures joueuses du circuit juniors de ces 15 derniers mois. Gagnante de l’Orange Bowl fin 2005, elle s’est adjugé, cette année, les titres à Wimbledon et Osaka et fut également finaliste à l’Open d’Australie. Chez les pros, elle a atteint les quarts de finale au Tier III de Memphis et a remporté un $25.000 en Turquie.
Caroline est issue d’une grande famille de sportifs puisque son papa a été joueur de foot professionnel en Pologne puis au Danemark alors que sa maman a été membre de l’équipe nationale polonaise de volley-ball.
Jolie blondinette au sourire charmeur, Caroline possède également un sacré tempérament comme l’en atteste son expulsion au premier tour de l’US Open junior après une discussion virulente avec l’arbitre. Charme et caractère, voilà des atouts qui ne devraient pas passer inaperçu sur le circuit WTA dans les années à venir.

Anastasya Pavlyuchenkova (RUS,  née le 03 juillet 91, ITF : 1er, WTA : 413e) :

Mais la joueuse qui a nettement dominé le circuit junior cette année n’est autre qu’une jeune Russe (tiens, tiens) de 15 ans répondant au nom compliqué d'Anastasya Pavlyuchenkova. Elle s’est en effet imposée à l’Open d’Australie et à l’US Open et a chuté en finale de Roland-Garros. En fait, elle n’a perdu que cinq des 54 matchs qu’elle a disputés en simple. Il ne lui a également manqué qu’un match pour réaliser le grand-chelem en double puisqu’elle s’est imposée dans les trois premières épreuves et ne s’est inclinée qu’en finale à New York.
Cette réussite exceptionnelle s’est faite au détriment de sa progression chez les pros où elle n’a, pour l’instant, « que » remporté un $10.000 et atteint la finale d’un $25.000. Elle a, bien évidemment le temps et le potentiel pour faire mieux. Beaucoup mieux.

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